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Société

Le ministère de l’Intérieur lance une application d’alerte attentats

Le Ministère de l’Intérieur propose aux citoyen une application d’alerte pour les attentats, suite aux événements de novembre 2015 à Paris

Le ministère de l’Intérieur vient tout juste de lancer une application destinée à servir d’alerte en cas d’attentat, entre autres choses.

SAIP, l’appli d’information du Ministère de l’Intérieur

Intitulée SAIP, l’application enverra une alerte silencieuse en cas d’attentats près de la zone où vous vous trouvez, ou dans une des zones que vous avez enregistrée (par exemple, Paris est découpée en zones par arrondissement). Elle donne également des conseils à suivre en cas d’attentat, et constitue une source plus fiable que les réseaux sociaux, prompts à noyer les informations principales de par leur fonctionnement.

Télécharger pour Android — Télécharger pour IOS

Le ministère de l’Intérieur pense également à élargir le cadre d’action de l’application, puisque des sections dédiées à d’autres évènements potentiels sont d’ores et déjà accessibles sur son interface

 (« nucléaire », « rupture d’ouvrage hydraulique » et « produits dangereux »).

Bon, après le petit souci, c’est que pour que SAIP fonctionne au maximum de ses possibilités, la géolocalisation doit être activée en permanence, et les batteries de nos smartphones ne sont pas tellement taillées pour ça.

En revanche, l’application ne collecte aucune donnée utilisateur ; même l’information de géolocalisation n’est pas envoyé. Mais du coup, impossible de prévenir via SAIP si on se retrouve près d’un attentat et que l’alerte n’a pas encore été donnée…

Quant à la sélection de « zones », elle est, pour une raison mystérieuse, limitée à 8 zones… Paris comportant 20 arrondissements, certains utilisateurs ont déjà pointé du doigt le paradoxe de la chose. Une application perfectible donc, mais qui a le mérite d’exister.


Les Commentaires

3
Avatar de Triphosphate
9 juin 2016 à 09h06
Triphosphate
J'ai juste l'impression que cette application est créée pour maintenir la psychose. Et donner une "raison" à ces prolongements d'états d'urgence sans fin.
2
Voir les 3 commentaires

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