Tout a commencé en janvier 2015.
Suivant les bons conseils cinéma de Fab, je me rends dans une salle obscure pour voir Whiplash, le chef-d’œuvre inattendu de cet hiver, avec au casting « le patron du journal dans les films Spider-Man mais pas les nouveaux là ceux avec Tobey Maguire » (le magistral J. K. Simmons, donc), et « le petit con de Divergente, celui qui a un tatouage moins moche que les autres » : Miles Teller, un nom qui ne me disait pas grand-chose.
« Mon modèle dans la vie ? Je dirais Joffrey Baratheon. »
Je ne m’attendais pas à ce que mes hormones fassent du trampoline devant Whiplash. Oh, que j’avais tort.
Whiplash ou la naissance d’un crush
C’est donc sans me douter de rien que j’ai commencé à regarder Miles Teller faire de la batterie. Miles Teller suer. Miles Teller saigner. Miles Teller gueuler. Miles Teller balancer des trucs contre les murs. Miles Teller et ses cols en V. Miles TellBLBLBL ME VOILÀ PERDUE.
D’accord.
J’étais pas partie pour, mais je suis sortie de la salle amoureuse, rêvant de bouclettes brunes, d’un nez droit, d’une puissance tranquille et volcanique et d’une gueule semi-cassée. Miles Teller a survécu à un grave accident de voiture dans sa jeunesse et son visage en garde quelques cicatrices, les derniers clous ayant scellé mon amour éternel.
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Que puis-je dire pour ma défense ? J’aime les gueules pas tout à fait parfaites, les asymétriques, les couturées, les nez pétés, les arcades fendues, les grains de beauté… toutes ces petites « imperfections », marqueurs du temps qui passe et de l’humanité, ça me fait fondre. Miles Teller était déjà bien parti avec ses yeux chocolat, ses fossettes et ses rôles de petit con suffisant que j’avais envie de gifler et d’embrasser en même temps ; les cicatrices furent la fin du game, le coup de grâce sur mon cœur déjà malmené.
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Two Night Stand, la roquette en plein cœur
Puisque je suis sortie de Whiplash avec des étoiles plein les yeux, c’est par pur intérêt cinéphile que j’ai décidé de me pencher sur la filmographie de ce jeune acteur qui monte, qui monte. J’ai commencé par Two Night Stand, une petite comédie romantique qui ne paie pas de mine, à base de malentendus et de rencontres sur Internet.
Oui bonjour ce serait pour emménager dans cette cabane en draps et ne plus jamais la quitter.
Alec, joué par Miles Teller, se fait brancher sur Meetic (enfin, un équivalent fictif) par Megan, qui cherche le premier plan cul absolument pas régulier de sa vie. Le souci, c’est que la jeune femme se retrouve coincée chez lui par une tempête de neige et est forcée de rester une nuit de plus… alors que l’ambiance n’est pas vraiment au beau fixe entre ces deux presque-inconnus.
Bon, je vous fais pas un dessin sur la suite, hein, on la voit pas mal venir. Mais le film est pipou.
Et pourquoi le film est pipou ? PARCE QUE
MILES TELLER Y EST PIPOU ! Pour une fois, il ne joue pas un mec agressif, prétentieux ou méprisant. C’est juste un jeune adulte banal du Minnesota, qui s’amuse à envoyer de petites piques à son « coup de deux soirs », mais se montre réellement sincère et touchant en apprenant à la connaître. Et drôle. Si drôle.
Miles Teller sera bientôt partout (et ce n’est pas pour me déplaire)
Le truc cool quand on tient le premier rôle du film qui surprend tout le monde en étant nommé aux Oscars, c’est que sa carrière décolle plus vite et plus haut que la Team Rocket s’envolant vers d’autres cieux. Miles Teller a donc un programme assez chargé.
En plus de son retour dans L’Insurrection, la suite de Divergente, il continue son petit bonhomme de chemin au niveau adaptations, dans un rôle pas facile : celui de Mr Fantastique dans la version 2015 des Quatre Fantastiques. Ce n’est pas que le personnage est exigeant ou que les comics n’ont pas le vent en poupe, vous-mêmes vous savez, c’est que la première version du film jouit d’un tel statut de navet que la pression pesant sur les têtes d’affiche de ce reboot est assez élevée.
[Ouvre son carnet de fétichismes et note avec application : « Miles Teller avec des lunettes »]
En ce moment, il tourne également Bleed for This, le biopic (dont il tient le premier rôle) du boxeur Vinny Panienza, champion du monde dans la catégorie « poids légers » en 1987. Et pour rentrer dans le personnage, à mon grand désarroi, il a soulevé de la fonte pour transformer sa silhouette un tout petit poil potelée… comme il l’a montré avec des photos chez Jimmy Fallon.
Rendez-vous à 2:56, après la longue discussion sur la stachemou.
Miles Teller, je t’aime, mais je te préfère quand tu as l’air moelleux comme Baymax, je l’avoue. Ne va pas ruiner ta santé à faire le yo-yo, ça briserait mon petit cœur.
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En résumé, Miles Teller, ses cicatrices et sa dégaine de presque-ado avec lequel j’ai envie de m’enterrer sous la couette ont eu raison de moi. Viens bébé, on va prendre une carte UGC Illimité à deux et s’abonner à Netflix, on fera comme dans ton film même sans tempête de neige, et je te battrai au bras de fer chinois (mais pas au combat d’oreillers). Ce sera bien. En attendant, je te donne rendez-vous toutes les années de ma vie au cinéma. Bisou bisou.
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Les Commentaires
Je l'ai découvert dans The Spectacuar Now, j'étais total in Love.
Quand je suis allée voir Whiplash, c'était avec deux amis, et je ne savais vraiment de quoi parlait le film, juste qu'il était dedans. Et ben j'étais pas déçue! Ce film est vraiment génial. La musique, la façon dont l'image est travaillée, la chute de fin, l'ambiance, et bien sûr bien sûr, le jeu de Miles Teller. Je l'aime, je l'aime. uppyeyes: