Maître contemporain de l’horreur au cinéma et dans les séries, Mike Flanagan a été choisi pour une lourde tâche : diriger la nouvelle adaptation de L’Exorciste. Après le fiasco critique et commercial de L’Exorciste : Dévotion en 2023, l’industrie de l’horreur a misé sur le nom de Flanagan, connu pour sa capacité à fusionner horreur graphique, poésie et questionnements métaphysiques.
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« Frais, audacieux et terrifiant »
Mike Flanagan, à qui l’on doit des cartons pleins critiques et populaires a été désigné pour écrire, produire et diriger le film sensé redonner un second souffle à la franchise L’Exorciste, tirée du chef-d’œuvre de 1973 signé William Friedkin. Le projet réunit Flanagan avec la célèbre maison de production Blumhouse, à qui l’on doit des titres comme Paranormal Activity ou Insidious.
Fan inconditionnel du film original, Mike Flanagan a témoigné son enthousiasme à propos du projet. « L’Exorciste’ est l’une des raisons pour lesquelles je suis devenu cinéaste », a-t-il même confié, comme le rapporte Deadline. Le créateur de The Haunting of Hill House, Midnight Mass ou encore La Chute de la Maison Usher a promis au public que ce nouveau film apporterait quelque chose de « frais, audacieux et terrifiant. »
Exit les monologues : place à l’horreur pure
Quand on se plonge dans l’univers horrifique de Mike Flanagan, on se rend compte que le réalisateur a un goût prononcé pour les monologues. Au ATX TV Festival, le cinéaste et showrunner a même rappelé qu’il avait vendu The Haunting of Hill House à Netflix en promettant une fin spectaculaire, alors qu’elle était surtout le lieu de monologues. Un penchant artistique qui soulève la crainte des studios Blumhouse et Universal, qui redoutent que sa version de L’Exorciste soit trop verbeuse :
« Le rituel d’exorcisme lui-même est un genre de monologue, mais on a déjà vu cela. Quelqu’un qui crie des prières, ça faisait peur il y a 50 ans, mais aujourd’hui, je ne pense pas que cela fonctionnerait. »
Reconnaissant son penchant pour les monologues, Flanagan a assuré qu’il comprenait les préoccupations de ces producteurs. Les studios, selon Flanagan, pensaient que le public jeune, principal consommateur de films d’horreur, ne serait pas impressionné par des discours religieux longs. « J’étais totalement d’accord avec eux. Ce film doit être vraiment terrifiant. »
Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas mise en garde.
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