Il me faut un sac !
Voilà le problème : le cabas en raphia que j’ai trimballé partout cet été commence à me faire la tronche. Je peux comprendre que tout ce que je lui ai fait avaler chaque jour de sa vie et les 2 averses qu’il a subies dernièrement l’ait fortement ramolli. Mais force est de constater qu’entre nous, c’est usé, foutu, bref, je le quitte.
JF bien sous tous rapports cherche, en vue de relation suivie, sac dans lequel mettre tout son espoir et toute sa vie. Une rapide liste ?
Le pavé littéraire en cours de dégustation (Belle du Seigneur, par exemple), un ou deux magazines (heu, disons… le Monde Diplo et Trash, pour faire class), mon goûter (un paquet de BN à la fraise, une tablette de chocolat aux noisettes et une briquette de jus d’ananas), ma trousse «premiers secours» (un poudrier avec miroir, un tube de crème hydratante, un baume à lèvres, mon pshit parfumé, de l’aspirine, un paquet de kleenex, une brosse à dents, un peigne et autres machins de filles), mon organiser, un paquet de chewing-gum, mon porte-monnaie, un stylo pour noter le numéro des garçons que je rappellerai si j’ai le temps, un préservatif (cf. ligne précédente… on sait jamais) un coquillage porte-bonheur, mon portable… Hum. Tout quoi. Donc, a priori, plutôt un gros sac. Ca tombe bien, c’est tendance.
Sauf que. Un micro sac, c’est tendance aussi. Alors je pourrais décider d’abandonner tout matérialisme et opter pour un tout petit sac pour emporter juste le strict nécessaire.
Mais la question est : saurais-je décider en quoi consiste le strict nécessaire ? Dur.
Moi qui suis si fidèle, vais-je devenir polygame en matière de sac ? Possible.
1) Le faux sac de voyage
Très gros, c’est le sac spécial baroudeuse des villes. En beau cuir patiné comme s’il avait déjà un peu vécu, il est parfait pour les nomades, celles qui ne sont jamais sûres de l’endroit où elles dormiront ou celles qui transportent avec elles toute leur histoire.
Il existe en version multipoches (Mango, Zara), mais aussi dans des modèles sobres, presque sans détails (Vanessa Bruno, Sandro).
2) Le shopping bag
Un sac géant typiquement citadin, qui s’inspire du cabas à provision. Parfait pour les shoppeuses professionnelles, ou celles qui veulent passer pour des fashionista, son format s’adapte pourtant très bien aux cahiers, classeurs et divers objets de l’étudiante en goguette. Ce sac existe en version tweed (Comptoir des cotonniers, H&M), en tissu d’ameublement (Paul & Joe, Promod, Mellow Yellow) ou encore en cuir (Pablo, Printemps)
3) Le seau
Encore un gros sac en cuir de forme indéfinie que l’on porte en bandoulière ou sur l’épaule. La base est ronde et rigide, le reste s’aplatit le long du corps de celle qui le porte, et la partie haute se replie en formant un rabat lorsque le sac est à moitié vide (BA&Sh, Pablo, Mexx).
Par contre, quand il est plein (et il peut contenir un tas de choses !), il prend une forme cylindrique, comme son nom l’indique.
4) Le sac en laine tricotée
Qu’il soit point mousse ou torsade, c’est l’équivalent nordique de mon panier en paille, également baba sur les bords, mais très bien adapté aux frimas de décembre. Pour autant, j’en conviens, en cas de forte pluie, il est à peu près de la même utilité que son cousin en raphia, c’est à dire… nulle. Point mousse ou torsade, il existe en modèle géant (Gérard Darel, H&M) et aussi en tout petit format (Les Petites, La Redoute), selon que tu t’en serviras de pochette ou de fourre-tout.
5) Le porte-monnaie
Ce sac-là existe dans deux versions contraires : d’abord le modèle démesurément gros (Max & Co, Kookai, Mexx), qui n’a plus du porte-monnaie que la forme et dans lequel tu pourras mettre tout ton univers de fille. Très mou mais fermé par un clapet rigide, il est lui aussi dans l’esprit des cabas d’antan. La version miniature (Tara Jarmon, Mango, Accessorize) se borne à contenir un mouchoir et quelques euros. Pour certains modèles, même le portable est trop gros. Il se porte sur l’épaule, et se balance crânement au bout de sa chaînette, agrémenté parfois de quelques paillettes ou de fines broderies de perles.
6) Le sac en fourrure
Tout petit (Mango, Zara) ou très gros (H&M, Gérard Darel), besace ou polochon, il apportera sa touche de sensualité sexy à n’importe quelle tenue un peu sobre. La plupart du temps, pas d’ennuis avec la SPA, puisque ces sacs sont en fourrure synthétique, imitation léopard ou lapin, et restent abordables du point de vue du prix. Parfait avec le style Urban jungle et très adapté aussi à la tendance Fille des steppes.
7) La demi-lune
Elle aussi existe en grand format (BCBG, Pablo, Mexx) ou en miniature (Esprit, Kiabi, Tara Jarmon).
Il s’agit d’un sac fourre tout, souple mais pas informe, et que l’on porte juste sous le bras, en tenant la bride, ou au bout de la main, nonchalament.
C’est un bon compromis entre la pochette, très class et un peu stricte, et le gros sac tout mou, plus décontracté.
8) La pochette rigide
C’est la pochette de bal par excellence, mais transposée à la ville (Tara Jarmon, BCBG, Mango). Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il vaut mieux la décaler et la porter avec une tenue un peu rock ou un costume d’homme, et éviter de l’associer à une robe de soirée, trop «premier degré». A moins d’être invitée à un cocktail très chic, évidemment .
Les Commentaires
J'adore le shopping bag et le porte-monnaie me plaît beaucoup.