Gros week-end pour la variété française. Entre Patrick Bruel qui jouait à guichet fermé devant l’Accor Arena vendredi soir, et Michel Sardou qui faisait ses adieux à la scène samedi, les fans de chanteurs problématiques étaient servis. Ça n’a d’ailleurs pas loupé : le deuxième s’est illustré une nouvelle fois en tapant sur sa cible favorite, les féministes.
Le consentement dans le viseur
Avant d’interpréter son titre Je vais t’aimer, Michel Sardou, n’a pu s’empêcher de rappeler que c’était quand même mieux avant. « Je vais vous chanter une chanson qu’on ne pourrait plus écrire aujourd’hui », a-t-il plaisanté « Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis ! » Et d’ajouter : « J’en ai bien profité mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte. »
Selon Le Parisien, dont les équipes étaient sur place ce soir-là, plusieurs auditrices auraient alors quitté la salle, indignées par les propos de l’interprète des Lacs du Connemara.
Dédicace à Sandrine Rousseau
Le chanteur aurait en outre dédicacé la chanson à la députée Sandrine Rousseau.
Une inimitié qui ne date pas d’hier. En janvier 2023, le chanteur, reçu sur BFMTV, déclarait : « Je ne suis pas féministe non plus, les féministes m’emmerdent, #MeToo par exemple, c’est dangereux. » « Je ne suis pas déconstruit du tout et je ne veux pas qu’on me déconstruise. » Ce à quoi Sandrine Rousseau avait répondu par une photo prise lors d’une manifestation contre la réforme des retraites :
Cette fois aussi, la députée a adressé un message ironique sur X, en réaction à la dédicace du chanteur septuagénaire.
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires