Alors, alors… malgré mon amour sans limites pour Jensen Ackles, que j’aime autant dans Supernatural, que dans Dark Angel, ET MÊME dans Des Jours et des Vies, je vais tenter d’être la plus objective possible. De plus, il s’agit encooooore d’un remake, mais pour une fois je n’ai pas vu l’original (mea culpa x 3, j’y remédierai un de ces jours).
Meurtres à la Saint-Valentin a été filmé pour un visionnage en 3D, et ça se voit. Trop. Sauf que, malgré le fait que l’on soit déjà en 2009, et qu’on devrait déjà avoir des voitures volantes, des cachetons en guise de petit dej’ et une résidence secondaire sur Jupiter, c’est loin d’être au point. Le futur a beaucoup de retard, et ça se voit. Trop. C’était la premièèèèreuh foiiiis pour moi, mon premier rencard avec la 3D, et je me tâte à laisser notre histoire au stade de coup d’un soir, je ne suis pas totalement convaincue. J’ai passé la majorité du film à loucher pour faire une pseudo mise au point qui ne venait jamais. Pour les plans qui étaient censés me clouer à mon siège, terrifiée et craignant pour ma vie, faudra repasser.
Pour l’histoire, ils ont fait du compliqué pour rien. L’histoire d’un type, Harry Warden, qui pète un câble dans une mine et qui nique tout le monde à coups de pioche. Tom Hanniger, fils du proprio de la mine, survit et le gros vilain Harry lui, est dans le coma. Un an plus tard, grosse teuf dans la mine le soir de la Saint -Valentin, et évidemment Harry choisit ce moment là pour se réveiller et aller défoncer tous les jeunes fêtards (enfin, 22 d’entre eux), avant d’être abattu par le Shérif. Mais, le corps n’a jamais été retrouvé… Suite à ça, Tom s’enfuit, laissant sa petite amie derrière lui pour disparaître dans la nature. Super-saut-dans-le-temps de dix ans. Tom revient dans la petite ville d’Harmony après la mort de son père, bien décidé à vendre la mine. Mais OH DIANTRE SACREBLEU, les meurtres reprennent, le vilain Harry serait-il de retour ?
Mais quel suspense de fou ! Qui est le méchant ? Harry est-il vraiment de retour ou s’agit-il de l’oeuvre d’un copycat ? Mais alors dans ce cas, qui ? Mais quiiii ??!!! Oulala.
Bon alors en fait, c’est simple à résumer : une ville, plein de gens, plein de suspects, plein de meurtres crado. Un schéma Screamien (ça vient de sortir), mais en raté. Sans la 3D, ça n’aurait pas grand intérêt. Avec la 3D, ça n’en a pas beaucoup plus. Bon certes moi j’ai aimé, mais je suis excusable parce que JENSEN ACKLES EN TROIS DIMENSIONS BON SANG DE BONSOIR ! Même si il m’a fait loucher un bon paquet de fois, il était hors de question que je cligne des yeux, je ne voulais pas en perdre une miette.
Meurtres à la Saint-Valentin est donc un film sans prétention (enfin, si, salement prétentieux, mais vous m’avez comprise… non?), c’est un peu sale, ya du dépeçage, des cages thoraciques ouvertes comme des portes de placards, des coeurs qui s’baladent dans des petites boîtes et surtout, SURTOUT, une fin bien bien pourrite (oui, pourriTEUH). C’est du grand n’importe quoi, un bon foutage de gueule genre « ah ouais ? vous croyez connaître la fin ? EH BAH DANS VOS GUEULES-EUH ! ». Sauf que non. C’est juste pas crédible une demie- seconde, et c’est bien malheureux.
(mais euh, Jensen quoi ! oui bon, pas très convaincant non plus le garçon, mais c’est Jeeeennnseeeeennnnn nom d’un p’tit bonhomme, mon fantasme depuis dix ans !)
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