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Kevin Escoffier // Source : Capture d'écran Youtube
Société

#MeToo dans la voile : la Fédération fait appel de sa sanction contre Kevin Escoffier, jugée trop légère

Le skipper est accusé d’agression sexuelle et de « dérapages répétés » par plusieurs femmes.

Nouveau rebondissement dans l’affaire du skipper Kevin Escoffier, visé par une enquête judiciaire depuis juillet pour agression sexuelle. Voilà tout juste une semaine que le navigateur a été suspendu provisoirement par la commission de discipline de la Fédération française de voile, au terme d’une procédure interne entamée en août 2023. Mais, selon une information du Canard Enchaîné, confirmée par FranceInfo, la Fédération française de voile estimerait que la décision de sa commission n’est pas assez ferme et a donc décidé de faire appel.

La fédération ne trouve pas la sanction suffisamment sévère

Suspendu pour 18 mois, le navigateur a par ailleurs été sanctionné d’un retrait provisoire de sa licence pendant cinq ans avec sursis, et de l’impossibilité, pendant 10 ans, de se faire élire aux instances dirigeantes de la Fédération française de Voile. Le skipper et la Fédération avaient sept jours pour faire appel de la décision de la commission disciplinaire, ce qu’ils ont tous deux fait.

Début juin, la Fédération française de voile (FFVoile) avait saisi le procureur de la République au sujet du skipper et fait un premier signalement auprès du ministère des Sports. Celui-ci concernait des faits susceptibles d’être qualifiés d’agression sexuelle, et impliquaient une jeune membre de son équipe, lors d’une escale de l’Océan Race à Newport.

Par la suite, Le Canard enchaîné avait publié mi-juin les témoignages de quatre femmes décrivant les « dérapages répétés » du navigateur breton envers des femmes. L’une d’entre elles confiait par exemple les recommandations qui lui ont été faites : « On m’avait dit de ne pas rester toute seule avec lui à cause de son comportement parfois déplacé vis-à-vis des femmes. »

La fédération avait initié une procédure disciplinaire pour « comportements inappropriés » en août, quelques semaines après l’ouverture d’un enquête début juillet par le parquet de Paris.


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