Le #MeToo du cinéma français n’est pas prêt de se terminer. Le réalisateur Nils Tavernier, fils du cinéaste Bertrand Tavernier, est visé par deux plaintes pour viol, a révélé Le Nouvel Obs vendredi 5 avril.
L’une des plaignantes avait 13 ans au moment des faits
Les deux plaignantes, ont témoigné à visage découvert, encouragées par les différentes prises de parole de Judith Godrèche. Jennifer Covillault Miramont dit avoir rencontré Nils Tavernier alors qu’elle était âgée de 12 ans et lui de 27, sur le tournage du téléfilm Sabine j’imagine, en 1991, sur lequel il était acteur, tournage sur lequel il lui inflige un baiser forcé. « Il disait qu’il était amoureux de moi, ça ne choquait personne », témoigne-t-elle dans Le Nouvel Obs.
Il continue d’interagir avec elle durant l’année suivante. Un jour, il l’invite à son domicile afin de discuter d’un scénario. Moment durant lequel Nils Tavernier lui aurait infligé des violences sexuelles, dont une pénétration digitale. « J’ai dit ‘non’, à deux reprises. Il a insisté : ‘Tu peux pas me laisser comme ça’, m’a pris la main pour le masturber », se souvient la femme aujourd’hui âgée de 45 ans.
Nils Tavernier se dit « abasourdi »
La seconde plaignante est Laura Lardeux, qui accuse Nils Tavernier de l’avoir violée en 2012, durant le tournage de De toutes nos forces, dont il était le réalisateur. Elle, était âgée de 19 ans, tandis que lui, de 47. Il l’aurait violée dans dans la chambre d’un hôtel où la production était logée. « J’ai dit ‘non’ plusieurs fois. J’ai fini par laisser faire, j’ai fermé les yeux. Après la pénétration, il m’a dit de partir pour ne pas qu’on nous voie », relate-t-elle.
De son côté, Nils Tavernier nie les faits. Il a assuré auprès de nos confrères du Nouvel Obs n’avoir « rien à se reprocher » et être « abasourdi » par ces accusations.
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