Mai sera un mois très prolifique pour Netflix.
La plateforme mettra en ligne, le 8, la très attendue série The Eddy, et proposera un panel important de nouveaux contenus, qui viendront adoucir et égayer ton confinement.
Mais inutile d’attendre le pourtant très proche mois prochain pour te distraire via la plateforme bicolore.
Car hier est sorti Mes premières fois, le nouveau bébé de l’actrice, scénariste et productrice Mindy Kaling qui va sucrer nos heures paresseuses…
Mes premières fois, de quoi ça parle ?
Devi est une lycéenne qui semble toujours de bonne humeur.
Pourtant, sa jovialité permanente cache un drame toujours bien présent dans son cœur et dans sa tête : le décès de son papa.
Un événement si traumatisant, que pendant plusieurs semaines la jeune fille a perdu l’usage de ses jambes et a dû circuler en fauteuil roulant.
Jusqu’à ce que, éblouie par le physique du garçon qu’elle admire, elle parvienne à se lever de son fauteuil.
Alors tout ça, ça sent le drame à plein nez, quand je te raconte rapidement le début. Pourtant Mes premières fois est bien une teen-série comique qui met de bonne humeur.
Son récit est surtout centré sur Devi et ses copines qui ont pris une grande décision : passer de meufs « ringardes » selon les propres termes du programme à « meufs cool ».
Et pour cela, elles vont sortir de leur zone de confort, faite de devoirs, d’obéissance parentale et… de virginité.
Car finalement, Never Have I Ever, de son titre original, est une teen-série aux rouages et aux enjeux extrêmement classiques.
L’histoire de jeunes filles qui en ont marre de vivoter au lycée et aimeraient vivre plus d’aventures, notamment amoureuses et sexuelles, ne date pas d’hier.
Mais alors, pourquoi la série est-elle tout de même sympathique à regarder ?
Mes premières fois porte la patte de sa créatrice
Eh bien tout simplement parce que c’est fun,
Never Have I Ever ! C’est fun parce que c’est signé Mindy Kaling, dont on reconnait bien les thèmes de prédilection.
Cette série a d’ailleurs des airs d’autobiographie, tant le personnage principal de la série porte la joie habituelle, l’humour et l’autodérision de sa créatrice.
Par ailleurs les deux sont d’origine indienne.
Une origine qui apporte un angle intéressant à la série, puisqu’il permet notamment d’aborder (mais de manière superficielle tout de même) la difficulté de personnes non-blanches à s’installer dans une banlieue résidentielle américaine au début des années 2000.
Cette série, inspirée de l’enfance de Mindy Kaling, s’intéresse aux croyances de la famille de Devi, fait un focus sur le rapport de la mère à sa propre culture, et éveille sur ce que signifie être une jeune femme américaine éduquée par des parents indiens, le tout en demeurant très léger et en s’adressant à un public très jeune.
De-ci, de-là, Mindy Kaling et Lang Fisher ont disséminé des enjeux sociétaux forts dans un programme très sucré.
Et le tout, sans être ultra-passionnant non plus, est vraiment agréable.
Mes premières fois, un casting bonheur
Si Never Have I Ever est si jubilatoire, c’est en partie parce que les jeunes actrices qui composent le trio de tête du programme : Maitreyi Ramakrishnan, Lee Rodriguez et Ramona Young sont très douées, et ne semblent jamais jouer.
Maitreyi Ramakrishnan incarne à merveille cette adolescente toujours pleine d’entrain, qui veut être invitée à des soirées où il y a de la coke et de l’alcool — pas pour boire ni prendre de la drogue, mais pour pouvoir dire :
« Pas de cocaïne pour moi, merci ! »
Une adolescente qui veut bouffer la vie, et est toujours prête à donner de sa personne pour les autres, notamment ses meilleures copines.
Bref, Never Have I Ever, ça n’est pas la série du siècle, et c’est même parsemé de clichés dont je me serais bien passée, mais ça apporte un vrai baume au cœur qui n’est franchement pas négligeable en ce moment !
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