Mel Gibson, persona non grata à Hollywood

L’affaire occupe les colonnes de la presse depuis quelques jours : alors que la suite de Very Bad Trip s’apprêtait à être lancée, des rumeurs sur la participation de Mel Gibson allaient bon train. D’abord, une remarque de Zach Galifianakis interviewé à la radio le jour où la présence de Gibson a été confirmée :

« En tant qu’acteur, vous n’avez pas beaucoup de contrôle sur le film qui est en train de se faire. Vous avez juste à vous pointer et à vomir vos répliques. Je ne suis pas le boss. Je suis vraiment contrarié en ce moment par un film que je suis en train de faire. Mais je n’arrive pas à me faire entendre… […] C’est très frustrant. »

Rapidement, les journalistes ont supposé que travailler avec Mad Max n’enchantait pas l’acteur. La raison ? Mel Gibson a été vivement critiqué lorsque des enregistrements téléphoniques pirates ont été divulgués, il y a quelques mois. Dedans, on l’entendait déverser une bile noire à son ex-femme Oksana Grigorieva, l’injuriant et proférant des remarques racistes et misogynes.

Depuis, la carrière et le moral de Mel sont au plus bas. Jodie Foster est même intervenue pour dire publiquement tout le bien qu’elle pensait de son ami.

Cela ne risque pas de s’arranger puisque le réalisateur de Very Bad Trip 2, Todd Phillips, a confirmé ce matin que dû à des dissensions au sein de l’équipe, Mel Gibson – qui devait jouer le rôle d’un tatoueur – avait du se retirer du projet.

Hollywood, monde impitoyable où la frontière vie privée – vie professionnelle n’existe pas. Ce n’est donc pas en 2011 que nous assisterons au grand comeback de Mel Gibson. Il faudra sûrement attendre encore une demie décennie, le temps qu’il devienne bien has-been, pour que Tarantino l’engage sur un de ses films et lui donne le rôle d’un psychopathe.