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Culture

Les meilleurs génériques de séries télé #4

Jack Parker est de retour pour une nouvelle sélection de génériques de télé inoubliables !

Et c’est parti pour la quatrième édition du tour du monde des génériques de séries télé ! N’oubliez pas d’aller lire les éditions précédentes (numéro 1numéro 2, numéro 3) si ça n’est pas déjà fait, histoire de rattraper votre retard et de vous donner envie de (re)commencer certaines séries de qualité.

Le Prince de Bel Air

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Grosse dose de nostalgie pour commencer cette sélection, avec le générique du Prince de Bel Air, la série qui a propulsé Will Smith au sommet de la liste des acteurs de référence.

Tout le monde connaît l’air, tout le monde connaît la chanson, tout le monde pousse des cris de joie dès que la musique retentit, et tout le monde s’acharne encore à reproduire les célèbres mouvements de danse de Carlton, souvent sans grand succès.

On fait difficilement plus 90’s que Le Prince de Bel Air, et la série continue à faire des adeptes 23 ans après la diffusion du premier épisode (scoop : nous sommes tous terriblement vieux).

Le Prince de Bel Air était une série comique, certes, mais comportait aussi son petit lot de scènes émouvantes avec notamment cette horrible scène dans laquelle Will Smith retrouve son père, qui s’était barré comme un voleur, et qui lui refait le même coup des années après.

Lorsqu’il réalise que son père l’a de nouveau abandonné, il se tourne vers Philip en lui demandant pourquoi son père ne veut pas de lui, ce à quoi son oncle répond que c’est tant pis pour sa gueule, parce qu’il ne sait pas ce qu’il rate. Une scène qui nous a tous profondément marqués et qui m’arrache encore des larmes à chaque fois que je la revois.

https://www.youtube.com/watch?v=53ZI16a7wds

LES FRISSONS. LES LARMES.

Game of Thrones

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Ah bah oui hein, je ne pouvais pas décemment continuer cette sélection sans passer par la case Game of Thrones

, avec son générique de 40 minutes par-dessus lequel on chante tous comme des oies à chaque épisode. Un peu comme les jeunes acteurs de la série, d’ailleurs.

Alors certes, le générique est long mais la musique est cool, prend aux tripes, et nous donne envie de saisir hache et épée et de partir en guerre pour faire un peu de ménage dans tout ce bordel et surtout, il nous permet de visualiser un peu mieux l’univers de la série.

En voyageant à travers la carte, on comprend petit à petit qui se trouve où, à quel point Daenerys est perdue à l’autre bout du monde, où se situe le mur, où crèchent les Lannister, et ça devient beaucoup plus clair au fil des épisodes.

C’est un générique ludique, qui sert d’antisèche chaque semaine pour ceux qui auraient un peu de mal à imprimer la géographie de l’histoire dans leur cerveau (genre moi, à tout hasard).

Du coup, on voyage un peu avant chaque épisode, on survole Westeros et Essos, on s’imagine à dos de dragon et on se prépare à s’en prendre plein la gueule, à pleurer, à pousser des « HAAAAAN » et des « AAAAAH » et à sauter sur ses potes dès l’épisode terminé pour leur capslocker la gueule à coups de « HANLALA T’AS VU LE DERNIER ÉPISODE MAIS HANLALA TRUC DE OUF MAIS T’AS VU MAIS AAAAAH OOOOH ». Et une série qui fédère comme ça, c’est toujours beau.

The Walking Dead

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The Walking Dead est une série qui a eu ses faiblesses au cours des deux premières saisons — nombreux ont été ceux qui ont lâché l’affaire en plein milieu — mais qui s’est considérablement améliorée dans sa troisième saison.

Alors bien sûr, quand on a lu les comics c’est un peu plus compliqué d’apprécier la série pour ce qu’elle est, on passe notre temps à relever les différences (sauf qu’on a tendance à exagérer et à appeler ça des aberrations) et ça peut un peu péter le rythme de la série. N’ayant lu les bouquins qu’après la saison deux, j’ai longtemps échappé à ce problème, mais il faut bien avouer que certains détails cruciaux sont un peu compliqués à oublier.

Mais finalement, la série tient assez bien debout, se démerde en tant qu’oeuvre indépendante et a su nous offrir pas mal de moments sympas (enfin, traumatisants) — surtout qu’elle a eu la brillante idée d’inventer le personnage de Daryl, qui n’est pas présent dans la BD, et que c’est bien dommage (je vous ai dit que Norman Reedus me suivait sur Twitter ? J’ai jamais trouvé l’occasion de m’en vanter alors voilà, c’est cadeau).

Le générique quant à lui traduit bien l’esprit de la série : c’est lent, c’est inquiétant, c’est sale, avec une musique qui met suffisamment mal à l’aise pour nous préparer à ce qui risque de nous tomber dessus (quand c’est pas un épisode mou du cul, comme ça arrive encore trop souvent).

Alors certes, quand on s’attend à une série 100% axée sur les zombies et les gens qui se font manger par des zombies et qui deviennent ensuite zombies, y a moyen d’être déçu : elle se contente surtout de nous placer du côté humain de l’aventure, avec tout ce que ça implique, et les fans de morts-vivants affamés seront forcément un peu déçus.

Mais il y a au moins un détail qui mettra toujours tout le monde d’accord : il n’y aura jamais de personnage plus insupportable que Lori dans toute l’histoire de la télévision et de la bande dessinée. Jamais.

Daria

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Puisqu’on a commencé par une ambiance nostalgique, autant finir sur une note similaire avec le générique de Daria, série animée diffusée sur MTV entre 1997 et 2002, lors de cette drôle d’époque pendant laquelle la chaîne diffusait des clips et des séries de qualité. Et un peu de télé-réalité aussi, mais que des trucs cool. Bah oui hein, c’était forcément mieux avant.

Nous avons été nombreux à découvrir Daria entre la primaire et le collège, à des âges où les problématiques évoquées par la série nous paraissaient obscures et lointaines. Et c’est imprégnés de ces idées que nous avons atteint l’âge du lycée et que beaucoup de choses nous sont soudainement revenues en bloc, provoquant un désir irrépréssible de se replonger dans la série pour rendre ces années plus tolérables.

Du coup, dès que les premières notes de You’re Standing On My Neck de Splendora retentissent, nous entamons une régression progressive et délicieuse, qui nous donne toujours envie de revivre les années 90 dans le même univers, ne serait-ce que pour pouvoir regarder Sick Sad World à la télé (enfin, aujourd’hui pour ce genre de choses on a le Daily Mail et 7sur7, vous me direz).

Dans le genre grosse crise de nostalgie, Daria se place au sommet de la liste et n’est pas prête de perdre des places – et je pense, du moins je l’espère, qu’on ne se lassera jamais de revoir les mêmes épisodes, encore et encore.

D’ailleurs il serait grand temps qu’ils trouvent un moyen de régler les soucis qui les empêchent de sortir les DVD en France, parce qu’on est un gros paquet à les attendre.

Et hop, c’est tout pour cette semaine. Rendez-vous très vite pour la suite !


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

9
Avatar de ladydaenerys
8 juillet 2013 à 23h07
ladydaenerys
C'est un ami qui me l'a fait remarqué : plus on avance dans les saisons et événements et plus la carte change, on peut aussi se rendre compte (connaissant le générique par coeur) que dans la saison 3 la musique est un peu plus longue, en tout cas différente.
Pour les différences de la carte :
Contenu spoiler caché.
0
Voir les 9 commentaires

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