Netflix, je m’en fais des pleins bols et des grosses tartines.
Sitôt rentrée chez moi après une bonne journée de travail à essayer de te divertir, je me délasse les pieds dans une bassine de gros sel, mais surtout devant un max de contenus.
Ce mois-ci n’a pas dérogé à la règle.
J’ai encore passé un nombre d’heures indécentes à avaler ma soupe d’images, et me suis endormie le ventre bien tendu.
Toi aussi tu aimerais être rassasié·e mais la multitude de propositions a parfois raison de ton ambition ?
Voilà mes trois coups de cœurs d’octobre à moi et rien qu’à moi, pour te donner des pistes !
Le bon apôtre, l’horreur à l’état pur
En recevant sur ma boite mail le catalogue des nouveautés d’octobre, mon attention s’est immédiatement portée sur la création de Gareth Evans. Et pour cause, tu sais que je suis fan d’horreur.
Alors : horreur + Dans Stevens (aka David dans Legion) + une île = perfection.
Toutefois, un doute m’habitait.
Le résultat final serait-il à la hauteur de mes fantasmes ? Rien n’était moins sûr. Dès qu’il s’agit d’horreur, je suis déçue à hauteur de 80% du temps.
Et là, bonne surprise. Très bonne même.
La fiction va jusqu’au bout de son idée de base, et part dans tous les sens aux deux tiers du film, ce qui m’a pour ainsi dire réjouie.
Au départ plutôt douce et suggestive, l’horreur se déploie doucement jusqu’à devenir presque gore, quasiment bouchère à certains passages.
« OUI, bon sang, allez-y, osez mélanger les styles ! »
« Marre des produits lisses et consensuels, balancez-moi de l’hémoglobine, de la salive et de la transpiration. Celle de ceux qui vont peut-être mourir. »
Entre Le bon apôtre et la série The Haunting of Hill House, en ce moment je suis servie niveau frisson.
Mais alors de quoi parle cette production originale ?
Un homme au passé trouble mais dont le père est riche doit se rendre incognito sur une île pour sauver sa sœur des griffes d’une secte aux pratiques macabres.
Là-bas, tous vénèrent une sorte de grande prêtresse de la nature, qui vit cachée dans une sombre et grande maison.
Tous pensent que c’est elle qui permet aux récoltes d’être fructueuses.
Une fois sur place, notre héros abimé n’a qu’une chose en tête : retrouver sa sœur et la sortir de cet enfer coûte que coûte…
Opération finale, l’histoire à connaître
Le réalisateur Chris Weitz, déjà derrière Twilight 2
ou encore Pour un garçon décide cette fois-ci de s’essayer à un nouveau registre.
Pour ce faire, il s’entoure des meilleurs à savoir Oscar Isaac et Ben Kingsley.
Après avoir fait un détour glorieux par le festival du cinéma américain de Deauville, le film Opération finale vient finalement de débarquer sur la plateforme.
Il s’agit d’un thriller historique sombre et douloureux proposant l’histoire de la traque d’Adolf Eichmann par les agences de renseignement et de sécurité intérieure israéliennes.
Inspiré de faits historiques réels, Opération finale présente un Ben Kingsley transformé en criminel de guerre nazi.
Il fait donc ici un grand écart en terme de personnages puisqu’il campait un comptable juif dans La liste de Schindler.
Froid et brillant, cette création originale est d’utilité publique !
Les mauvais esprits, et c’est un euphémisme
Je suis navrée si tu n’aimes pas ça, mais voilà encore un peu d’horreur.
La semaine dernière, complètement pas hasard, je suis tombée sur cette création d’Olaf de Fleur Johannesson (meilleur blase), au détour d’une recherche sur Netflix peu rigoureuse vu qu’il était 5h du matin.
Après m’être copieusement endormie, j’ai rappuyé sur play aux alentours de 12h, et j’ai passé un très bon moment en compagnie de Florence Pugh, Celia Imrie et Ben Lloyd-Hughes.
Qui sont-ils dans ce film ?
Certains sont des escrocs, qui se font passer pour des chasseurs de fantômes. C’est leur gagne-pain, en somme. D’autres sont des âmes au destin funeste.
Mais un jour, alors que nos escrocs acceptent une ultime mission dans une très vieille bâtisse, les choses ne vont pas se passer comme d’habitude.
Et le surnaturel rentre en scène…
ALORS. Ça n’est pas le film du siècle, ni même celui du mois (puisque c’est Le bon apôtre), mais il vaut bien 1h30 de ton temps.
Vraiment divertissant et plutôt bien ficelé, il parviendra peut-être même à t’arracher un frisson.
Alors, convaincu·e par ces trois films ?
Et toi, quels sont tes coups de cœur du mois ?
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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