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Culture

Les meilleurs génériques de séries télé #2

Nouvelle fournée de génériques cultes ! Cette semaine, on parle horreur, monstres, fantasy et colère avec des séquences emblématiques et inoubliables.

Et hop, deuxième édition du tour du monde des génériques de séries ! La mort et l’horreur forment le duo gagnant de la semaine, ce qui n’empêche pas les séries citées de faire régulièrement preuve d’un humour à toute épreuve. Pour éviter la camisole.

Six Feet Under

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La série Six Feet Under, proche de la perfection, est un régal du début à la fin. Les dernières minutes du series finale sont parmi les plus marquantes de l’histoire des séries, et retournent encore les tripes des fans des années après – les premières notes de la chanson Breathe Me de Sia suffisent à faire remonter des souvenirs douloureux.

Touchante, émotionnellement éreintante par moments, fascinante, dure et tendre à la fois, superbement écrite et réalisée et portée par des acteurs sans failles, la série se place facilement dans le classement des meilleurs shows américains, toutes catégories confondues. Véritable coup de génie d’Alan Ball (créateur de True Blood et scénariste d’American Beauty), Six Feet Under s’attaque à un thème qui dérange encore beaucoup de gens – la mort – et le traite avec beaucoup de réalisme et de poésie.

Le générique pose bien l’ambiance de la série, avec une petite musique de fond relaxante et des images d’un après-le-décès tout ce qu’il y a de plus terrestre. La mort est alors sublimée, sans pour autant être débarrassée de sa réalité, et nous prépare aux scènes qui se succèdent tout au long de la série.

Buffy contre les Vampires

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Si le générique de Buffy contre les Vampires n’a rien d’extraordinaire au niveau de la mise en scène et suit un schéma assez classique (titre, scènes extraites de la série, portraits des personnages avec le nom des acteurs), il n’en reste pas moins marquant.

C’est grâce au statut culte de la série, qui a su s’extraire de son époque pour nous suivre dans l’âge adulte et se transmettre à ceux qui auraient loupé le coche à l’époque (ou qui étaient trop jeunes pour la suivre). Les premières notes de la musique de générique, composée par le groupe Nerf Herder (recommandé à Joss Whedon par Alyson Hannigan) nous ramènent à l’époque où nous suivions les aventures de la tueuse, dans nos chambres recouvertes de posters, d’articles de magazines et de goodies divers.

En moins d’une minute, le générique concentre toute la badasserie de la série et de son héroïne et fait monter notre tension de plusieurs crans d’un coup, accélérant notre rythme cardiaque et nous poussant à écarquiller les yeux pour ne pas en perdre une miette. À l’époque de la diffusion de Buffy

, le générique marquait une pause avec le suspense établi par la scène pré-générique et nous permettait de prendre de grandes inspirations avant de nous lancer dans cette nouvelle aventure du Scooby Gang. Encore aujourd’hui, nos coeurs ont tendance à s’emballer dès que la musique retentit quelque part.

https://www.youtube.com/watch?v=hmoU05_Fr5A

Les Contes de la Crypte

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Si vous avez connu la merveilleuse époque des Jeudis de l’Angoisse sur M6, vous vous souvenez sûrement de votre première rencontre avec Les Contes de la Crypte. Cette série, diffusée à l’origine sur HBO, offrait chaque semaine une nouvelle petite fable horrifique, présentée par un gardien de crypte plus très frais. Dans chaque histoire, le personnage principal commettait un ou plusieurs actes répréhensibles et se faisait toujours rattraper par son destin alors qu’il se croyait tiré d’affaire. Il était donc fortement déconseillé de s’attacher aux héros, qui finissaient toujours par connaître un sort peu enviable.

Une multitude de guest stars se sont succédées au cours des sept saisons, de Benicio Del Toro à Brad Pitt, en passant par Whoopi Goldberg, Kirk Douglas, Kyle MacLachlan, Iggy Pop, Demi Moore, Eddie Izzard ou encore Slash. Idem du côté des réalisateurs : Michael J. Fox, Toma Hanks, et Arnold Schwarzenegger font partie de ceux qui sont passés derrière la caméra. Parmi les réalisateurs les plus établis, on a pu admirer les oeuvres de Tom Holland (Jeu d’Enfants), Tobe Hooper (Massacre à la Tronçonneuse), Mary Lambert (Simetierre), William Friedkin (L’Exorciste) ou encore Robert Zemeckis (Forrest Gump). La richesse de cette série est donc sans limites et constitue une véritable mine d’or pour les fans du genre.

Le générique nous guidait au coeur d’un manoir bien flippant, jusqu’à la crypte, d’où bondissait notre hôte, hilare et terrifiant. La musique, composée par Danny Elfman, avait un côté trompeur, avec ses sonorités presques enfantines, proches de la bande-son d’une fête foraine – vite équilibrées par des cris de terreur en arrière-plan. Plus de vingt ans après, le résultat final est toujours aussi efficace.

Luther

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Luther est une série DÉPRIMANTE. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai jamais pu aller au bout de la saison deux tellement ça me foutait les boules.

Idris Elba y est cependant admirable en flic qui pète les plombs – sa détermination, son refus d’obtempérer, son grand coeur et sa générosité le poussent à faire des choix qu’il ne pourra que regretter. Il enchaîne secret sur secret, s’enfonce de plus en plus dans une spirale de mensonges et de cachotteries dont les conséquences seront plus déprimantes encore d’épisode en épisode – et la série, bien que de très bonne qualité, reste très éprouvante à regarder (c’est sûrement mon côté control freak qui parle, mais les séries qui tournent autour de personnages qui perdent le contrôle de leur vie petit à petit, ça me fait perdre les pédales).

Le générique, porté par Paradise Circus de Massive Attack (un groupe connu pour ses chansons aussi apaisantes que déprimantes), nous plonge dans la crasse glossy de la série – dont la photographie est toujours superbe mais tache de plus en plus au fur et à mesure que l’intrigue avance. Les tons rougeâtres et verdâtres se superposent, fidèles aux thèmes abordés – rage, colère, mort, jalousie, regrets, passion et psychopathes divers. Le contraste entre les images et la musique pose bien le décor pour Luther, une série aussi belle qu’elle est cruelle (et c’est peu de le dire). C’est un show qui vous hante et qui ne vous quitte pas, dont il est difficile de se détacher – et si, comme moi, on parvient à le fuir, il n’en restera pas moins gravé dans nos crânes.

C’est tout pour cette semaine, rendez-vous très bientôt pour le troisième épisode !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

10
Avatar de Woe
9 juin 2013 à 16h06
Woe
Hartley Coeur à Vif !

THE série de mon enfance. Le générique m'évoque trop de souvenirs, c'était mon rituel de me poser devant Hartley le soir en rentrant de l'école, avec un petit ourson de Lu ray:


OH MON DIEU OUI, AVEC DRAZIC ET ANITA !!!!! 
0
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