J’adore les vilain•es. Bien sûr, j’aime aussi les protagonistes et les gentils, mais le charisme des super vilain•es me fascine.
Pourquoi les personnages méchants sont-ils les bests à mes yeux ?
Ils et elles ont toujours des répliques géniales
Hadès, le dieu que je rejoindrai après ma mort.
Si ce n’est les meilleures. Et même quand ce n’est pas le cas, ils la donnent au personnage principal.
Ils et elles ont une classe de OUF
Cruella Glenn Close, aussi perf’ que Cruella Disney.
Les vilain•es ont le génome du swag, c’est ma seule explication.
Que ce soit (selon leur caractère) dans leur démarche, leur nonchalance, leur impertinence, leur froideur, leur attitude, bref, c’est l’incarnation du style.
Joker is the new Miranda Priestly.
Ils et elles ont un charisme à toute épreuve
Je suis amoureuse d’un psychopathe.
Vu l’importance que j’accorde au charme (le charme > la beauté. C’est tout pour moi), FORCÉMENT, ça m’hypnotise.
Des fois, le rôle à interpréter est naturellement destiné à être charismatique, mais quand l’acteur ou l’actrice complète ça en apportant son PROPRE charisme, c’est un combo.
C’est le cas de Malcolm McDowell en Alex DeLarge dans Orange Mécanique, mais aussi d’un tas d’autres.
Je ne vais pas commencer à faire la liste, mon article deviendrait incontestablement trop long.
Ils et elles ont souvent des histoires très touchantes
Suis-je la seule à trouver l’histoire d’O-Ren Ishii éperdument triste ?
Pas toujours, mais souvent il s’agit simplement d’individus qui ont été blessés, écorchés vif ou victimes d’un passé dont ils ou elles ne sont pas responsables. Mais qui le subissent aujourd’hui.
Des fois, c’est même très simple de s’identifier à eux. Ça fait réfléchir.
Bon, tout ne s’excuse pas, hein. Me faites pas dire ce que j’ai pas dit.
Certains caractères ont également été conçus pour être juste des sales races (au hasard, disons, Dolores Ombrage ?). Mais quand même, ça me touche.
Je fais des parallèles et me demande comment nous pouvons savoir si nous n’aurions pas mal tourné•es dans cette situation. L’empathie à son plus haut niveau.
Nota bene : c’est pas forcément une raison pour aller étriper des êtres vivants.
Ils et elles font tout ce que t’as envie de faire mais que tu n’oses pas
Exactement ce que j’ai envie de répondre tout le temps mais askip « c’est mieux de faire comme si tu savais ce que tu faisais »
Entre nous, tout le monde sait que les mater envoyer bouler leur monde, n’avoir aucun remord, s’en foutre complètement d’un nombre incalculable de choses etc procure parfois une certaine jalousie.
De l’envie plutôt que de la jalousie, même.
Comme une sensation de : « si je pouvais avoir un peu de ça en moi moi aussi, certaines choses seraient plus simples. » À nouveau, je ne parle pas d’aller éliminer des familles entières et des honnêtes gens.
Ils et elles sont des dramaturges hors pair
Shakespeare
Pour une raison qui m’échappe, les vilain•es ont souvent une culture à toute épreuve. Ils et elles apprécient l’art, la musique, la finesse … (je ne fais pas de généralité).
Parfois, leurs manières sont « précieuses » et souvent, leur gestuelle est large et théâtrale.
De sacré•es dramaturges, donc.
Ils et elles ont un sens de l’humour incroyable
Cette réplique dans Léon
La bonne vanne à placer, c’est pour leur pomme. Bien grinçante, bien millième degré, toujours inappropriée au contexte, bref tout ce que j’aime.
Et leur humour est intelligent, aussi.
Ils et elles représentent des parties complexes de nous
Osez me dire que la Mère Gothel n’évoque pas la peur égoïste de vieillir et de perdre sa beauté.
Je n’arrête pas de parler de méchant•es, de vilain•es, de « bouh pas beau », mais en réalité personne n’est ni tout blanc ni tout noir.
Depuis quelques années, le profil du antihéros a d’ailleurs été projeté en avant car il incarne parfaitement l’imperfection.
Et pourquoi c’est cool de représenter l’imperfection ? Parce que personne n’est parfait, et c’est très bien comme ça.
Ils et elles procurent des émotions indescriptibles
Je le méprise du plus profond de mon âme.
Causons maintenant des personnages réellement détestables. Ceux que l’on adore haïr et qui nous rendent confus•e.
Perso, j’ai une relation intense avec eux. « J’aimerais que tu brûles en enfer. » « L’histoire ne serait pas du tout la même sans toi donc je t’aime. » « Je suis époustouflée par la prestation de la personne qui interprète ce rôle abominable. »
Ça prend aux tripes et j’aime ressentir des choses vraies. (Avouez que Percy Wetmore vous donne des envies assassines.)
Pour conclure, les vilain•es sont selon moi incroyablement riches et par dessus tout : indispensables. Ils me font marrer, pester, réfléchir… Tout serait plus vide sans eux.
Je les adore
et je me demande si finalement, je ne vais pas partir sur une carrière professionnelle de Super-Méchante.
Mon premier projet machiavélique sera de jeter des cacahuètes sur les passants en dessous de mon balcon, juste pour faire iech.
Non, je rigole. J’aime trop les cacahuètes.
RÉSERVE TA PLACE À LA GROSSE TEUF
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