Publié le 21 mai 2017
Au grand malheur des néophytes, prendre en main un pénis n’est pas forcément chose aisée.
Après tout, quand on n’a eu dans sa vie qu’une vulve à portée de main, il est légitime de se demander parfois ce que l’on peut faire de cette banane demi-molle qui pend à l’entrejambe de notre partenaire.
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Que faut-il faire pour branler une bite ?
Doit-on l’attraper ? Tirer dessus ? La gratter ?
« Est-ce que je dois lui chanter des chansons ? »
Ce genre de trucs ne s’apprend pas forcément naturellement.
Il y a quelques semaines, je signais un article où je donnais des conseils pour toucher des chattes avec talent. Reprenez vos carnets de notes, cette fois il va être question de branler des queues et vous allez en apprendre tout autant.
Anatomie du pénis (parce que sans ça vous ne saurez pas ce que vous branlez)
Voilà, en gros, un pénis ressemble à ça :
Parmi mes talents multiples : le dessin
La bite est composée de son corps principal ainsi que de ce qu’on appelle le gland, situé au bout de cette tige.
À la base du pénis se trouve le scrotum, le « sac » qui contient les testicules.
Maintenant, il y a deux variantes de kikis : les non-circoncis et les circoncis. Les premiers sont dotés d’un prépuce, c’est-à-dire d’une sorte de col-roulé de peau qui peut se coulisser du haut du gland à en-dessous. Les seconds n’en ont pas. C’est tout.
En gros, les deux se tripotent de la même manière donc ne vous inquiétez pas trop.
Big up à ma prof d’arts plastiques de sixième
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Les différents types de pénis
Contrairement à ce que l’imaginaire collectif semble croire, NON, les teubs ne se ressemblent pas toutes.
Comprenez : il y en a des longues et des courtes. Certaines sont uniformément larges, d’autres le sont un peu plus à la base ou au bout. Il y a celles qui ont un gros gland et d’autres qui en ont un rikiki.
Bref, c’est la loterie. Et désolée pour celles et ceux qui aiment faire des paris :
il n’y a aucune concordance prouvée entre la taille d’une personne et celle de son sexe.
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Pour bien branler une bite, il faut LUBRIFIER
Imaginons, vous voilà face à ce phallus durci (ou ramollo, pas de discrimination à ce stade) devant les yeux. Qu’en faire, me direz-vous ?
Inutile de regarder de près tous les détails dudit pénis en le soulevant par son gland. Non, c’est le moment de le prendre en main. Et pour ce faire, une bonne première étape afin de découvrir le sexe du partenaire est d’appliquer du lubrifiant (ou de la salive) dessus.
Alors OK, les zobs transpirent, d’autres permettent une certaine lubrification naturelle grâce au liquide pré-séminal…
Mais n’y allez pas mollo sur cette étape : une caresse qui glisse est une caresse agréable. Une caresse qui ne glisse pas, ça fait un peu papier de verre. Sauf demande expresse de votre ami•e, son machin n’a pas besoin de se faire poncer.
Pikachu, après que son partenaire l’a masturbé avec ardeur mais sans lubrification
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Comment branler son partenaire, en pratique ?
En matière de sexe, il n’y a pas de recette magique. Chaque personne a ses sensibilités. À vous de tester plein de techniques afin de voir ce qui fait crier « OUI », « CONTINUE » ou bien « JEANNE AU SECOURS » à votre moitié.
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Voici quelques classiques (et moins classiques) :
- Mimez la pénétration autour du kiki, avec une pression uniformément répartie (pas en mode garrot, vous n’allez pas couper cette pauvre teub !). Si vous pouvez mettre les deux mains, allez-y let’s go c’est parti les ami•es.
- Certaines personnes aiment une masturbation ultra-localisée sur la base du gland : pour cela, faites un anneau entre votre pouce et votre index, faites des va-et-vient sur ces quelques centimètres plus ou moins rapidement. Attention, c’est très sensible, donc n’y allez pas sans lubrification.
- La technique que j’appelle la « masturbation infinie » : une première main branle de bas en haut le pénis et, quand elle atteint la fin de la queue, l’autre main se place en dessous histoire de branler à son tour en remontant.
- D’autres encore aiment ce que je nommerai « l’élongation de pénis ». Concrètement, vous prenez la teub à sa moitié et vous masturbez en tirant légèrement vers le haut, comme si vous vouliez allonger le chibre.
- Oh, et puis vous pouvez vous diversifier : une main peut rester sur la teub quand l’autre s’occupe des coucouilles en les malaxant gentiment (c’est sensible) (un jour j’ai mis mes ongles par mégarde) (déso).
- D’ailleurs, juste derrière les coucouilles et avant l’anus, il y a une partie que beaucoup aiment se faire toucher. Oh et puis le cul aussi, mais ça on y reviendra une autre fois.
En ce qui concerne le rythme, c’est en fonction. Le plus classique est d’y aller crescendo mais certaines personnes préfèrent plutôt une alternance de cadences différentes.
Comme d’hab, comme pour tout dans le sexe, il faut avant tout communiquer.
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AU SECOURS, j’essaie de branler mais je me sens naze
Bien bien bien, maintenant que vous avez les bases, vous me direz peut-être : OUI mais je sais pas faire, j’ai l’impression d’être la personne la moins douée du monde et de manquer d’arracher le pénis à chaque fois que je m’en approche.
Déjà, il ne faut pas culpabiliser. C’est normal d’être un peu maladroit•e au début. Encore une fois, il y a des solutions pour apprendre plus vite.
Pour commencer : communiquez. Interrogez l’autre pour savoir ce qu’il préfère et, au milieu de l’action, demandez-lui s’il ou elle apprécie ce que vous faites.
Une très bonne technique est également de proposer à votre ami•e de prendre votre main pour vous guider directement sur le zgeg. Un peu comme quand petit•e, un adulte accompagnait votre main pour vous apprendre à écrire, oui oui !
Un mec m’avait encouragée à ne pas oublier de garder le poignet mou quand on branle. Cela veut dire qu’il ne doit pas être bloqué et rigide. Le poignet mou permet de mieux accompagner le mouvement.
Concrètement, un pénis non-circoncis sera généralement plus sensible qu’un circoncis. D’ailleurs, un petit mot sur le décalottage : allez-y doucement.
Togepi, après avoir été décalotté d’un coup d’un seul sans prévenir
Enfin, ne vous braquez pas si votre partenaire semble ne pas réagir à ce qui faisait décoller le/la précédent•e. Déso pas déso, le sexe, c’est aussi un éternel recommencement.
Voilà, j’espère que maintenant vous savez tout sur la branlette. Amusez-vous bien et, de mon côté, je vous dis à très vite les ami•es !
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