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Culture

Mass Effect 3

Mass Effect 3 est sorti en mars 2012 et connait déjà un succès quasi-unanime. Qu’est-ce qui fait de ce jeu un incontournable du moment ?

Comment ignorer le troisième opus de cette saga qui a obtenu tant de succès ?

Parlons un peu du monde de Mass Effect, avant tout. Ce sont des jeux de rôles disponibles sur Xbox, PC, et PS3 (à l’exception du 1 pour cette console). La saga fut lancée en novembre 2007, lorsque le premier volet parut sur Xbox, et vient de prendre un nouvel élan avec la sortie de Mass Effect 3 (ME3 de son petit nom) en mars 2012. Ces jeux sont développés par Bioware, qui a récemment débuté une collaboration avec EA Games, pour plus de fun !

Mass effect 1

L’univers de Mass Effect

Dans les années 2150, l’Homme a trouvé des vestiges de vie extra-terrestre sur Mars. Cette découverte et l’apprentissage d’anciennes technologies martiennes ont permis à la science terrienne de faire un bond spectaculaire, notamment via la construction de vaisseaux spatiaux plus rapides que la lumière. Suite à cela, les humains ont pu explorer l’univers et faire la rencontre de nombreuses races extra-terrestres, le premier contact étant avec les Turiens (mes préférés <3).

L’entente entre toutes ces communautés est fragile. Les humains sont les petits derniers, et ne jouissent pas de beaucoup de considération ; ils ont néanmoins obtenu une place dans l’Alliance qui relie plusieurs peuples. La capitale de cette Alliance est la Citadelle, où siège le Conseil, une entité politique dont le pouvoir s’étend sur l’univers. Là encore, même si la race humaine a décroché une ambassade à la Citadelle, sa voix peine à se faire entendre.

Création du personnage

Dans tous les jeux, on incarne un militaire, le commandant Shepard. Lors de la création du personnage, tu peux choisir un homme ou une femme, et l’apparence que tu souhaites ; il n’y a pas énormément d’options, mais assez pour trouver un personnage à son goût et bien réalisé.

Ensuite, il faut choisir des détails personnels sur la vie de Shepard : son enfance (enfant de colons, de militaires terriens, ou orphelin) et sa réputation (héros de guerre, impitoyable, rescapé). Cela a peu d’influence, mais ça donne l’impression de vraiment choisir qui est ton personnage et en plus, parfois, un interlocuteur peut faire référence à ton passé.

mass effect 4

Puis, il faut adopter une classe. En simplifié:

  • Soldat : le militaire pur
  • Ingénieur : axé sur la technologie
  • Adepte : utilise la biotique (c’est l’équivalent de la magie)
  • Franc -tireur : soldat + ingénieur
  • Porte-étendard : soldat + adepte
  • Sentinelle : ingénieur + adepte.

Ensuite, il faut spécifier tes pertes au combat. Tu as le choix entre :

  • Multiples
  • Ashley Williams
  • Kaidan Alenko

(ce qui revient en réalité à choisir un de tes futurs partenaires).

Mass Effect a une petite spécificité : tu peux conserver tes sauvegardes entre chaque jeu, ce qui te permet d’obtenir une histoire complète avec les personnages (morts ou vivants selon ton parcours), leurs relations, etc. Dans ce cas tu n’as pas besoin de l’étape « création » de ME3.

L’histoire

Shepard, lors des deux premiers jeux, a vécu beaucoup de choses en compagnie de ses partenaires, que l’on va rencontrer au fil de l’histoire. Parmi ces expériences, il/elle a eu affaire aux Moissonneurs, une race mystérieuse, potentiellement dangereuse. Dans ME3, ils s’attaquent à la Terre et la plongent dès le début du jeu dans une situation apocalyptique particulièrement bien réalisée.

Le but est d’emmener ton vaisseau, le Normandy, jusqu’à la Citadelle pour demander l’aide du Conseil, qui risque d’être réticent à l’idée d’aider ces sales humains alors que toutes les races sont menacées par les Moissonneurs. Il te faudra donc t’allier à autant de communautés que possible et t’armer pour combattre.

Le jeu

Tu te tapes le boulot de diplomate : rallier des peuples, les convaincre (souvent en échange de gros services), mais tu te tapes aussi toute la baston. En réalité, c’est très plaisant. Il y a beaucoup de variété, ce qui rend ce « genre de FPS » intéressant (c’est plus un jeu de tir qu’un FPS, mais le fait est que tu es un personnage qui a une arme et qu’il faut savoir viser, alors pour moi, c’est un FPS, na). Mass Effect 3 n’est pas vraiment ce truc auquel tu joues quand tu as un gros besoin de te défouler, c’est un jeu à part entière (ouaip, je suis en train de dire qu’un FPS n’est pas un jeu à part entière).

mass effect 2

Les dialogues

Vu le nombre de cinématiques et de scènes de dialogue, certaines d’entre vous pourront estimer qu’il y a trop de blabla. Personnellement, j’aime beaucoup : premièrement, après un combat intense contre une horde de zombies, j’aime bien avoir une petite minute de dialogue. De plus, le scénario est superbement bien écrit ; je vous avais déjà dit que Bioware est adepte des dialogues à choix multiples dans mon article sur Star Wars : The Old Republic

, jeu dans lequel les réponses ont une influence à court ou moyen terme, mais sans jamais interférer avec l’intrigue principale. En revanche, dans Mass Effect, c’est différent : si les choix n’avaient que peu d’importance dans le premier opus, la situation a évolué et ME3 te force à y réfléchir à deux fois avant de répondre à un personnage.

On peut y gagner des points de conciliation/pragmatisme, mais aussi risquer la confiance et la vie de ses partenaires, voire provoquer la défaite de Shepard.

Le plus souvent il n’y a que deux choix (pas forcément faciles), alors qu’on est habitué à trois. Dans les dialogues, il y a aussi de temps en temps la possibilité d’avoir une réaction spécifique, comme frapper ton interlocuteur s’il t’énerve.

Il est également possible d’avoir des relations particulières avec les personnages. Si tu avais des romances dans les premiers jeux et que vous avez importé votre vieux Shepard, ces personnages forment un triangle amoureux avec lui/elle ! Les relations homosexuelles sont à présent possibles (alors qu’elles ne le sont toujours pas dans Star Wars…), ce qui m’arrange bien puisque je vise Ashley, histoire d’avoir un semblant d’expérience lesbienne.

La difficulté

Au tout départ, tu peux choisir entre différents niveaux de difficultés : Histoire, Action, et Jeu de rôle. En Histoire, les dialogues ont énormément d’importance, alors qu’ils sont automatisés dans Action. Quand à Jeu de rôle, c’est le mode standard de la saga ME ; c’est donc avec celui-ci que j’ai commencé, réglé en Normal . Je ne suis pas franchement née pour jouer aux FPS (je suis plutôt Pokémon en fait), mais je m’en sors sans trop de soucis. Je suis plus axée intrigue que combat même si une petite tuerie ne fait jamais de mal ! Donc j’ai fini par changer pour le mode Narration, qui est plus simple et plus axé sur l’histoire que le mode Facile. En bref, il y a du choix et du coup c’est accessible à tout le monde !

Les combats

En parlant de combats, le genre de Mass Effect est assez particulier ; en gros, tu alternes entre jeu de tir et jeu de rôle. Tu as des flingues et des pouvoirs, avec un temps de chargement standard. Tu peux (dois) te mettre à couvert et viser. Enfin, tu ne peux pas vraiment te permettre d’utiliser exclusivement les pouvoirs, ni de te cantonner aux armes. Comparé aux précédents jeux, il y a plus d’options de déplacement durant le combat, et chaque classe a un coup spécifique au corps-à-corps. J’arrête pas de dire que c’est un FPS, mais en réalité c’est à la troisième personne et le côté « jeu de rôle » est plus accentué que dans Mass Effect 2.

Tu peux contrôler tes partenaires durant le combat, ce qui n’est pas nouveau ; chacun a des points de compétences que tu distribues à ta guise pour augmenter les dégâts infligés ou diminuer le temps de chargement. C’est simplet, mais ça reste efficace. En principe, tu dois choisir ton équipe avant chaque mission, sélectionnant deux partenaires selon leurs compétences et leur classe.

Les combats en eux-mêmes sont très dynamiques, et en temps réel. Tu peux être en train d’avancer tranquillement, et tout à coup te faire propulser par une onde de choc qui arrive en même temps que dix ennemis (j’exagère à peine).

Tu peux acheter tes armes ou les trouver, et le système d’amélioration fait ici son grand retour. Il te permet par exemple de diminuer le poids (qui a une influence sur le temps de chargement de tes pouvoirs) ou d’augmenter la capacité en munitions, d’améliorer la précision, etc.

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Les graphismes

Je vous ai dit qu’il y avait pas mal de cinématiques. Ils ont peut-être voulu en mettre en abondance parce qu’elles sont magnifiques ! C’est très fluide et on s’y croit vraiment, grâce notamment aux expressions des personnages, splendidement réalisées, et au fait que la palette de réponses soit disponible un peu avant que l’autre n’ait fini de parler, ce qui donne l’impression d’une conversation tout à fait réaliste. Un petit bémol cependant pour les textures du jeu, un peu en-deçà des attentes qu’on pouvait avoir.

En résumé

Ce jeu offre une suite (mais peut-être pas une fin) à la hauteur de la saga. Pour celles qui ne connaissent pas l’histoire, je conseille cependant de commencer par le début, car il y a beaucoup d’éléments à assimiler, et Mass Effect 3 est bien plus intéressant lorsqu’on y joue avec les sauvegardes des opus précédents.

Au final, un bon scénario, les graphismes qui vont avec pour te prendre aux tripes, et des modes de difficulté variés : chacune y trouvera son bonheur!


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

7
Avatar de Trafalgar
14 avril 2012 à 17h04
Trafalgar
Je vous conseille de lire cet article pour mieux comprendre la polémique autour du jeu, il est super précis (mais super long) et bien entendu avec du spoil obligé pour expliquer le problème.
0
Voir les 7 commentaires

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