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Ça fait déjà un petit moment que Mary Katrantzou et Topshop travaillent ensemble. Ces deux-là se sont en effet trouvés grâce à la bourse de jeunes créateurs NewGen, qui supporte Mary depuis 2009.
Depuis 2010, elle crée régulièrement une collection capsule pour la marque anglaise qui la soutient depuis ses débuts. Si les premiers lancements sont un peu passés inaperçus, cette nouvelle collection Printemps Été 2012 est celle de la consécration.
Le potentiel hype de la créatrice a explosé depuis l’année dernière, où l’on a pu apercevoir ses robes sur Keira Knightley et Hailee Steinfeld
lors de cérémonies. Apparitions qui ont contribué à nourrir toute l’agitation autour de cette nouvelle collection « grand public » pour Topshop.
Composée de 9 pièces, elle sera lancée le 17 mars sur l’e-shop et dans les boutiques de la marque, les prix s’élevant de £40 (environ 47€) à £300 (environ 420€). Qu’est-ce qui justifie des prix aussi élevés ? Cette collection mérite-elle vraiment notre attention ? Faisons un petit tour des pour et des contre.
Pour
- l’originalité : la force du style Mary Katrantzou. S’offrir une pièce Mary Katrantzou n’es pas si banal. Ce sont des pièces – et surtout des imprimés – très particuliers. À partir de là, on peut être sûre de ne pas retrouver sa robe à chaque coin de rue.
- la classe à américaine : si tu sais aussi comment la porter, bien l’accessoiriser (eh oui, parce que qui dit motifs dangereux dit souvent résultat foireux) les plus modasses de tes potes te voueront un culte éternel.
- l’exception : Mary voulait une robe d’exception pour Topshop, une robe en quantité très limité pour satisfaire les clientes les plus exigeantes : « personne ne veut dépenser autant d’argent dans une robe pour la voir portée par tout monde ». La fameuse robe en question c’est celle à £300. Dans le Grazia britannique elle déclare : « Je suis impressionnée que Topshop ait réussi à l’avoir à ce prix. Elle a une ossature et une matière très complexe. »
Contre
- les prix : évidemment ! De même que pour les partenariats d’H&M avec de grands créateurs, beaucoup n’admettent pas de dépenser autant pour une qualité de matières et des finitions moindre, tout ça pour avoir le nom du créateur ou de la grande maison de luxe apposé dessus.
- les motifs : là où son originalité peut être un plus, elle peut aussi se retourner contre elle. Le patchwork de motifs kitschouille floro-cachemire-faïence est en règle général taxé de (très) mauvais-goût.
Pour résumer, que celles qui sont fans de cette collection et qui peuvent se le permettre n’hésitent pas. Mary Katrantzou est désormais une valeur sûre et une créatrice reconnue. Il vous sera facile d’associer ces pièces si vous suivez l’exemple de Julia Sarr-Jamois, à savoir une pièce excentrique + un basique. Pour toutes les autres, passez votre tour.
Et vous, quel est votre verdict ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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