En 2005, Mark Zuckerberg a quitté Harvard en cours d’année pour se consacrer à un projet qui allait changer sa vie : Facebook.
Douze ans (et quelques milliards de dollars) plus tard, il y est revenu pour un discours chargé de positivité. L’université lui a également décerné un diplôme honorifique.
« Maman, je t’avais bien dit que je reviendrais décrocher mon diplôme. »
Devant des dizaines d’étudiant•es buvant ses paroles (et un peu de pluie, sale météo oblige), Mark Zuckerberg a exprimé ses souhaits pour cette fameuse génération Y si décriée, celle des « millenials ».
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Le résultat donne un discours inspirant, dont on vous a traduit quelques extraits.
Le discours de Mark Zuckerberg à Harvard
La version complète (en anglais) est disponible ici, en voici notre résumé sous-titré en français !
Dans ce discours, Mark Zuckerberg exprime la nécessité pour notre génération de créer un monde dans lequel tout le monde a un but.
Pour cela, il dégage trois moyens d’action :
- Entreprendre de grands projets
- Donner à chacun•e la liberté de trouver son but
- Créer du lien social
Examinons plus avant comment il propose d’atteindre ces objectifs.
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Comment entreprendre un projet, selon Mark Zuckerberg
Mark Zuckerberg s’applique à démolir le syndrome de l’imposteur qui empêche tant de gens d’agir.
Il rappelle qu’une idée ne naît pas formée à 100%, que personne ne sait accomplir de grandes choses d’un coup en se réveillant le matin. Que si lui avait dû attendre de tout savoir pour bâtir Facebook, il n’aurait jamais rien achevé.
Le plus dur, c’est de se lancer. De commencer à agir. De dépasser la peur de se planter pour se mettre au travail.
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Comment permettre à tout le monde de se lancer, selon Mark Zuckerberg
Pour que moins de gens aient peur de se lancer, il faut minimiser les risques en cas d’échec.
Et cela passe notamment par la sécurité financière. Mark Zuckerberg évoque le revenu universel comme un matelas permettant à tout le monde de tester des idées sans risquer de se retrouver à la rue si leur projet ne fonctionne pas.
Comme le note Fortune, le fondateur de Facebook rejoint en cela de nombreux pontes des nouvelles technologies. D’autres grands noms du domaine ont évoqué une forme de compensation financière gouvernementale comme une solution à explorer.
Cela permettrait néanmoins de réduire l’impact des emplois disparaissant parce qu’ils ont été automatisés et confiés à des robots.
Mais comme le rappelle Mark Zuckerberg, sans aller aussi loin dans le futur, le revenu universel est un vrai salut pour les gens souhaitant lancer leur entreprise.
Bâtir un projet en sachant qu’on a une rentrée d’argent suffisante pour vivre décemment, ça permet de prendre son temps. De se tromper, de comprendre pourquoi, et de ré-essayer.
Le chef d’entreprise explique qu’il n’aurait pas monté Facebook s’il n’avait pas eu une famille suffisamment aisée pour lui laisser le temps d’apprendre à coder. S’il avait dû soutenir ses proches financièrement, jamais il n’aurait réussi.
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Combien de bonnes idées, de boîtes qui auraient pu changer le monde, de projets révolutionnaires ont été tués dans l’œuf parce que la personne qui en est à l’origine a dû prendre un job alimentaire pour tenir financièrement ?
Un système comme le revenu universel (ou revenu de base, ou salaire à vie) limiterait ce genre de pression. Il permettrait de combattre ses propres limites, comme le syndrome de l’imposteur, sans avoir à prendre en compte des obstacles extérieurs.
Comment créer du lien social, selon Mark Zuckerberg
Il est bien placé pour parler de ce sujet, vu qu’il a quand même créé l’une des plus grandes plateformes reliant les gens à travers le globe !
Pour Mark Zuckerberg, tout commence au niveau local, mais avec une potentialité mondiale en ligne de mire.
Bâtir une communauté, c’est parler à vos voisin•es, vous faire des ami•es, monter des projets à plusieurs. Petit à petit, ces projets touchent le monde entier, toujours à portée de clic.
Facebook n’est pas resté très longtemps le portail d’Harvard, ni celui des universités aux États-Unis. L’entreprise a commencé locale, avant de devenir mondiale.
Chez madmoiZelle, par exemple, on a un lectorat majoritairement français, puisqu’on vient de France et qu’on écrit en français. Mais on a aussi des gens qui nous lisent, à l’heure ou je tape ces lignes, au Canada, au Royaume-Uni, en Thaïlande, en Suisse.
Ce projet est né le jour où Fab a pressé un bouton dans le grenier de sa maison à Lille. Et il est devenu mondial.
Créons notre but, notre raison d’être là
Il paraît que la génération Y est exigeante. Parce qu’elle souhaite souvent accomplir des choses qui ont un sens.
Avoir un emploi qui est utile. Consommer de façon responsable. Faire avancer la société vers plus d’égalité, d’ouverture d’esprit. Revenir à une économie locale.
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Mark Zuckerberg, qu’on l’apprécie ou non, a construit un des plus grands outils de lien social de l’Histoire. Et il nous encourage à créer une société qui utilise ce genre d’outils pour marcher dans la bonne direction.
Personnellement, je crois que je vais partager son discours sur Facebook. Pas vous ?
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