Le 14 février 2014 :
Après la mort de Marius, autopsié devant des familles et donné aux lions, c’est peut-être au tour d’une autre girafe d’être euthanasiée dans les même conditions. Un autre zoo du pays a annoncé que pour éviter la consanguinité, un mâle girafe de sept ans en bonne santé pourrait bien être abattu également, et remplacé par une femelle aux gènes plus intéressant, que le zoo ne possède pas encore.
Comme par hasard cette nouvelle girafe en danger s’appelle… Marius. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Une nouvelle pétition a été mise en place, en espérant que ça puisse aider ce nouveau Marius à ne pas perdre la vie.
– Via
Le 9 février 2014 – L’AFP rapporte ce dimanche que Marius, après avoir vécu un an et demi au zoo de Copenhague, a été euthanasié ce matin pour éviter la consanguinité entre animaux, comme le préconise l’EAZA, l’Association Européenne des Zoos et des Aquariums
.
Pour des raisons génétiques, Marius n’a pas pu être accepté dans l’un des autres zoos du réseau de l’EAZA — qui en compte plus de 300.
Si les responsables du zoo suivent effectivement les directives de l’association à laquelle il appartient, ils n’en sont pas moins particulièrement inaptes à l’ère d’internet : alors que des pétitions avaient réuni nombre d’internautes (celle-ci a recueilli 27 000 signatures), ils ont ouvert au public l’autopsie de l’animal, déchaînant une vague d’indignation sur l’internet et sur la page FB du zoo, avant d’annoncer que la dépouille de la bête serait dépecée pour être offerte aux lions en guise de déjeuner.
Une colère qui a étonné le porte-parole du zoo : « C’est toujours le droit des gens de protester. Mais bien sûr nous avons été étonnés ».
Selon les responsables du zoo, la réintroduction dans la nature avait peu de chances de marcher, d’autant plus que les pays africains n’y sont pas favorables. Quant à la castration du girafon mâle, elle aurait entraîné des effets indésirables et une souffrance pour l’animal.
Enfin, de nombreuses annonces samedi ont enfoncé le clou : d’un côté, un imprésario danois a révélé au quotidien Ekstrabladet qu’il avait trouvé un acheteur milliardaire aux US, demande refusée par les responsables du zoo sous prétexte que leur politique n’était pas de vendre les animaux.
De l’autre, le zoo de Frösö, à Östersund en Suède, qui n’est pas membre de l’EAZA, a expliqué samedi au quotidien suédois Expressen avoir demandé sans succès à récupérer Marius.
Foutue bureaucratie du XXIème siècle, qui aura eu raison de l’animal.
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Les Commentaires
Tu viens de me faire me rendre compte que j'avais pas tout saisi de la situation: le girafon n'était pas consanguin mais s'il se reproduisait ça aurait pu avoir ces conséquences, c'est ça? Alors pour le coup je comprends encore moins qu'on l'ait abattu, ça aurait été "mieux" de le transférer à un autre zoo/parc/réserve.
Pour les contraceptifs j'ai du mal à voir comment on peut faire et je ne savais même pas que ça existait pour les animaux, sinon je suis plutôt contre, déjà parce que clairement, l'instinct reproductif comme tu dis est plus développé chez les animaux, mais aussi parce que de base, les médicaments peuvent altérer leur santé sans qu'on s'en aperçoive (peut-être). Ah bah en relisant ton message c'est ce que tu as dit ! Après est-ce qu'on doit limiter la reproduction des animaux, vaste question.