Du blockbuster au film d’auteur, du drame à la comédie, voici 5 rôles qui prouvent (à qui en douterait encore) qu’à 33 ans, Margot Robbie est l’une des figures hollywoodiennes les plus intéressantes de sa génération.
Barbie est un film génial, porté par une actrice étonnante. Toujours très drôle, Margot Robbie avec une justesse saisissante entre une poupée parfaite et adorable et une jeune femme remplie d’émotions, de sensations et de questionnements.
En sortant de la salles, on rit encore de certaines blagues, on a repris un shot de sororité pour combattre le patriarcat, et on a envie de voir encore plus de films de l’Australienne Margot Robbie.
Margot Robbie est arrivée sous les feux des projecteurs du monde entier en toute sobriété : à seulement 22 ans, elle était parmi les têtes d’affiche de l’un des films les plus jusqu’au-boutiste deMartin Scorsese. Outre son talent et sa beauté saisissante, l’actrice a attiré l’attention du réalisateur en n’hésitant pas à gifler Leonardo DiCaprio pendant son casting !
Au-delà de son audace, ce geste pourrait bien résumer le rôle que Margot Robbie tient dans le film : derrière son apparence de blonde stéréotypée comme en raffole le cinéma, Naomi Belfort n’a pas peur de réagir à l’avarice hystérique et mégalomane de son mari Jordan Belfort, joué par DiCaprio.
Quatre ans après sa révélation dans Le loup de Wall-Street, il était grand temps de confier à Margot Robbie le grand rôle qu’elle méritait. C’est l’australien Craig Gillespie qui s’en chargera, en la faisant se glisser dans la peau de la star déchue du patinage artistique Tonya Harding, dans le biopic qui lui est consacré.
Se déroulant en 1994, le film revient sur l’affaire Tonya Harding : cette dernière était soupçonnée d’avoir orchestré l’agression particulièrement violente de Nancy Kerrigan, une jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir…
Cette prestation tout en tension physique, mentale et morale aura valu à Margot Robbie d’être nominée pour la première fois dans la catégorie meilleure actrice aux Oscar.
Marie Stuart, reine d’Écosse de Josie Rourke (2019)
Loin d’un rôle de bimbo, vous souvenez-vous que Margot Robbie a incarné la reine Élisabeth Iʳᵉ, dans un biopic racontent sur ses rivalités avec sa cousine Marie Stuart?
Le film suit le destin tumultueux de Marie Stuart, épouse du Roi de France à 16 ans et veuve à 18. Malgré la tradition, cette dernière refuse de se remarier. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies… Délaissant son sourire angélique pour lui préférer la fermeté d’une reine luttant pour conserver sa routine, Margot Robbie apparaît comme vous ne l’avez jamais vue.
Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire d’Harley Quinn) de Cathy Yan (2020)
Avant Barbie, Margot Robbie avait déjà pu montrer au monde son goût pour les héroïnes féminismes de culture pop. Pour ce long-métrage (et toujours comme pour Barbie), Margot Robbie a également officié comme productrice, ce qui montre encore davantage l’importance de ses implications dans les projets qu’elle défend.
Très pop, déjanté, et dispo sur Netflix depuis juin, le film est raconté par Harley Quinn et suit le parcours d’une équipe improbable composée des super-vilaines Harley, de la Chasseuse, de Black Canary et de Renee Montoya. Toutes les quatre devront faire équipe pour éliminer Roman Sionis, l’ennemi le plus abominable – et le plus narcissique – de Gotham, après qu’il ait décidé de s’en prendre à une certaine Cass…
Toujours plus loin de son image d’actrice au visage sublime, Margot Robbie a, une fois de plus, montré avec ce rôle l’étendue de son talent, de son humour (et de son goût du risqueet de la folie !)
Babylon de Damien Chazelle (2023)
Quelque part entre la folie du Loup de Wall Street, l’opulence de Gatsby le magnifique, mais avec plus de drogue et d’alcool, le quatrième long-métrage de Damien Chazelle est comme un véritable trip où tous les excès sont permis.
Le récit se situe au début d’Hollywood. C’est bientôt la fin du cinéma muet : l’une des industries les plus lucratives du monde voit le jour et suscite les ambitions les plus folles. Amateur de spectacles survoltés à l’énergie euphorisante, Damien Chazelle met en scène des personnages de réalisateurs, acteurs ou producteurs réels ou fictifs… dans cette épopée endiablée de plus de 3 heures où la décadence et la dépravation ne connaît pas de limites. Bien que Babylon ait complètement bidé au box-office (il n’a ramené que 64 millions, alors qu’il en avait coûté 80), Margot Robbie illumine le film dans son rôle d’actrice que rien n’arrête et qui est prête à tout pour montrer au monde l’étendue de son talent.
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