Michiko, 19 ans, est une grande perche d’1m80. 1m80 au Japon, ça s’appelle une malédiction. La jeune femme est mal dans sa peau et le fait savoir en adoptant des attitudes un peu rustres : elle jure comme un charretier, fait de la bécane à fond les ballons, enchaîne les p’tits boulots dits de mecs…
Un jour, alors qu’elle devait simplement livrer une commande, elle se retouve les deux pieds sur un podium de mode à défiler pour un jeune créateur. Mais on ne s’improvise pas mannequin… Michiko se paye une honte internationale en perdant les pédales sur le podium. Humiliée, elle décide de se venger. Pourquoi pas en devenant mannequin ?
Oui, tu as deviné, l’épanouissement de ce « garçon manqué » et l’acceptation de son corps hors-norme passeront par… la mode (ah, le strass et les paillettes, y’a que ça de vrai !). L’histoire a été 100 fois vue/lue/entendue, elle est bourrée de clichés et c’est peut-être pour cela que c’est savoureux…
Walkin’ Butterfly © 2005 CHIHIRO TAMAKI / OHZORA SHUPPAN
De plus, les dessins sont vraiment sublimes. Gros gros coup de coeur pour les premières pages en couleur – que j’avais envie d’arracher pour les coller sur mon mur (mais c’est contre mes principes).
Alors il tente quelqu’un ce manga ?
Walkin’ Butterfly Vol.1, de Chihiro TAMAKI
Aux éditions Asuka
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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