À New York, Ariel Wengroff de Broadly a interviewé Malala Yousafzai pour discuter de son engagement, et en particulier de son nouveau projet : le Girl Power Trip, qu’elle a lancé début avril.
Elle compte, avant de commencer ses études supérieures à la rentrée prochaine, parcourir le monde pour rencontrer des jeunes filles capables d’empouvoirer leurs communautés.
« Je veux les encourager, j’ai été exactement comme elles et c’est quand j’ai eu le sentiment qu’on me volait mon avenir que j’ai décidé de me battre : c’est à leur tour maintenant, lorsque quelque chose ne va pas dans leurs communautés, de prendre la parole. J’espère trouver des avocates, des porte-parole. »
Dans cette dynamique-là, le but de Malala est de porter leurs voix auprès de leurs gouvernements, comme elle l’a fait par exemple avec Justin Trudeau au Canada début avril dans les premières étapes de son tour.
(Est-ce que ceci n’est pas une photo réunissant — entre autres — les deux meilleures personnes du monde ?)
[Note de Clémence : alors pardon, mais la réunion des deux meilleures personnes du monde, c’est Malala interviewant Emma Watson et vice versa
.]
Malala encourage l’engagement
Dans cette interview, Malala a un discours très encourageant concernant l’engagement, comme on a je pense besoin d’en entendre en ce moment :
« Nous n’avons pas besoin d’attendre que d’autres amènent le changement. »
Parce qu’en effet, on peut l’amener nous-même.
Ça ne l’empêche pas cependant de considérer qu’il serait temps que les hommes cessent de mettre des bâtons dans les roues des femmes pour se joindre à la cause et à l’engagement féministe, en faisant notamment référence à son père qui ne l’a pas freinée dans son militantisme mais au contraire encouragée.
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De l’importance d’être
Malala explique aussi au cours de l’interview le travail qu’elle a fait pour les réfugiés, dans les camps, les personnes qu’elle y a rencontrés…
« C’est une situation, imaginez une seconde, que vous perdiez votre logement. Et personne ne s’inquiète de vous, on vous blâme parce que vous êtes soi-disant des terroristes. C’est exactement ce que vivent les réfugiés actuellement. »
Finalement, elle réaffirme clairement qu’ils sont humains, juste comme nous, et qu’aider une communauté est bénéfique au monde dans son ensemble.
Un message qu’elle compte bien porter auprès du président Donald Trump si elle en a l’occasion un jour.
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