79,1 % : c’est le taux d’augmentation des cas de cancers prématurés déclarés en l’espace de 30 ans, relevé par une étude publiée dans la revue BMJ Oncology. Les décès, chez les adultes entre la vingtaine, la trentaine ou la quarantaine ont, quant à eux, connu une augmentation de 27,7 %. Pourquoi de tels chiffres ? Eh bien les scientifiques ne semblent pas avoir de réponse exacte.
Des causes pas toujours très limpides
Stress chronique, malbouffe, perturbateurs endocriniens… Quelles sont les causes exactes qui peuvent participer à l’apparition de ces cancers prématurés. Malheureusement, les auteurs de l’étude n’ont pas trouvé de réponse à cette question. Ils avouent d’ailleurs que la cause « n’est toujours pas claire ».
Selon ses auteurs, la croissance démographique y serait, à priori pour quelque chose. La mauvaise alimentation (consommation de produits ultra transformés, régimes alimentaires riches en viande rouge, peu de fruits), l’alcool, la sédentarité, le tabagisme, le surpoids et l’hyperglycémie sont néanmoins les facteurs principaux de ce constat accablant. Des facteurs génétiques et environnementaux pourraient également participer à cette tendance.
Malgré tout, les causes ne sont pas toujours claires et des études supplémentaires sur le sujet ont besoin d’être réalisées. Les cancers les plus mortels étant ceux du sein, de la trachée, du poumon, de l’intestin et de l’estomac. Les cancers ayant augmenté le plus rapidement sont ceux du nasopharynx et de la prostate.
Un risque accru de cancers prématurés dans les pays développés
Fait étrange, le risque de developper un cancer avant 50 ans serait plus accru dans les pays développés. Si on ne sait pas vraiment pourquoi, le développement des dépistages, dans les pays disposant de systèmes de santé performants, a participé à l’augmentation de ces statistiques.
D’autres découvertes encore plus accablantes
Parce qu’une croissance de près de 80 % ne suffisait pas, le nombre de cas de cancers prématurés dans le monde pourrait encore augmenter de 31 % d’ici à 2030, principalement chez les personnes âgées de 40 à 49 ans, selon une modélisation réalisée par les chercheurs. De quoi nous donner foi en l’avenir…
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