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Culture

Main Square Festival 2011 : notre reportage

Après les Solidays la semaine dernière, nous étions au Main Square Festival d’Arras les 1, 2 et 3 juillet derniers pour couvrir une programmation haute en couleurs ! Reportage !

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Arras, premier jour

The Pretty Reckless ouvre le bal de ce qui va être la grosse journée rock du festival. Taylor Momsen a revêtu ses plus belles jarretelles pour un concert qui a un peu de mal à emporter la foule, dommage car c’est toujours aussi cool. On assiste ensuite au show surnaturel des Shaka Ponk : en guise de vêtements, ils se sont peints des costumes sur le corps, beaux gosses. Frah et Samaha Sam, les deux voix du groupe, dansent de façon complètement électrisante. Je lâche l’affaire après que Frah nous ait montré son intimité : too much. Mais le public est chaud patate pour Limp Bizkit qui enchaine juste après les Shaka.

Petit détour vers la Green Room pour le concert de Selah Sue. Elle se perd un peu dans ses mimiques grimaçantes et ses cris chelous mais la musique est toujours aussi bonne ! Tout le monde attend Raggamuffin puis se sauve pour voir la fin des Queens of the Stone Age, qui mettent l’ambiance. Moi j’en suis à compter fébrilement les minutes qui me séparent de Linkin Park : je suis une fan indéboulonnable depuis mes 16-17 ans, j’ai peur de perdre le contrôle de ma dignité mais je me jure de rester pro.

À 22h40, mon Moi de 17 ans prend possession de mon corps. Mr Hahn, Rob, Phoenix, Brad puis Mike et Chester font leur apparition et là tout mon professionnalisme a foutu le camp. Ils entament leur set avec MA chanson préférée à MOI, et je crois fondre de fanitude sur place (pour info, c’est Faint). 1h30 de concert plus tard, après avoir égrainé toutes les paroles par coeur, avoir tapé des mains comme une possédée et sautillé dans tous les sens, j’ai l’impression d’avoir accompli un truc. Ça s’appelle un rêve d’ado je crois.

Arras, deuxième jour

Alors que Aloe Blacc fait groover un max la Green Room

, les beaux gosses des White Lies embarquent la Main Stage avec leurs grosses guitares et leurs gueules d’ange. Les Kaiser Chiefs s’agitent dans tous les sens (enfin, surtout le chanteur) et offrent aux 6 joyeux lurons en combinaison leurs minutes de gloire en les invitant sur scène. Le son était terriblement fort, j’ai cru que mon tympan allait percer quand le chanteur a explosé son micro contre une enceinte…

>> Petit entracte backstage : je vais briser le rêve en vous révélant que NON, nous n’avons pas accès aux loges artistes. La presse et les VIP (les pistons quoi) ont leurs petits backstages à eux, à base de tentes où les concerts sont retransmis, de bars privés, de mini soirées, de hot dog à 10€ et de toilettes encore à peu près propres. Pour rencontrer des artistes, il faut prendre rendez-vous, et encore parfois c’est loin d’être évident (quoi comment ça, ça sent le vécu ?).

S’enchaînent ensuite les Two Door Cinema Club et Kasabian sur la Green Room. Ça sent bon la pop-rock énergique à l’anglaise pendant près de deux heures, et c’est au tour d’Émilie qui m’accompagnait d’avoir son heure de fantittude intense avec Kasabian. Nous sommes de faibles filles.

Arras, troisième jour

Je ne viens que pour la fin de journée, et les Puggy ne me font pas regretter ma venue : ils ont la bonne idée de faire participer le public de nombreuses fois, ce qui a le pouvoir de faire bouger même les tréfonds de la Green Room ! Mention spéciale au batteur, la caution Juvamine du groupe. Julian Perretta prend la relève, et des fans de la première heure sont au rendez-vous dans les premiers rangs du public. Je crois discerner des coeurs dans les yeux de certaines filles…

Je trace vers la Main Stage, où PJ Harvey me cloue sur place par sa beauté et sa couronne de plumes. Elle connaît aussi des petits problèmes de son. Beaucoup beaucoup de monde arrive pour Coldplay qui joue plus tard sur la même scène.

>> Petit entracte backstage : on peut être accrédités « PRESSE » mais aussi « PHOTOS ». C’est à dire qu’on a le droit de venir en « frontstage » (fosse entre le public et la scène) pour shooter les artistes de très près. La plupart du temps, on a le droit de shooter que pendant les 3 premières chansons sans flash. C’est un peu la fosse aux lions : on est 30 là-dedans, tous à chercher LE bon angle et LA bonne photo. Quand le chanteur de Kaiser Chiefs a eu le malheur de me frôler quand il a voulu remonter sur scène après un détour dans le public, j’ai cru voir 20 morts de faim foncer sur moi, flippant. Parfois, comme pour Linkin Park, Arcade Fire et Kasabian, seuls une dizaine de photographes de journaux très connus peuvent avoir accès à la frontstage ! (un jour, on y arrivera, oh oui, un jour, on y arrivera)

Il semblerait justement que pour Coldplay ça soit le cas, et comme je les ai déjà vus en concert il y a 2 ans, je décide de quitter le Main Square pour cette année.

Globalement, cette édition 2011 était bien meilleure que la précédente : une organisation bien mieux huilée (je pense à la nourriture et aux boissons), une meilleure utilisation de toute la Citadelle (même si le problème du passage entre la Main Stage et la Green Room est toujours là) et des concerts à la hauteur de ce que l’on attendait ! Rendez-vous l’année prochaine !


Les Commentaires

14
Avatar de Flo
11 juillet 2011 à 19h07
Flo
Pas une ligne sur Arcade Fire ? C'était pourtant LE concert du Main Square... Je pense pas avoir assisté à un autre concert aussi puissant de tout le festival et pourtant j'ai essayé de tout voir... Rien non plus sur Beady Eye alors qu'ils ont tout déchiré.

Tout simplement parce que j'ai choisi d'aller voir d'autres concerts à la place
Je n'ai pas vu Arcade Fire car j'étais à la Green pour Kasabian, et pour Beady Eye, j'étais dans le train qui me ramenait chez moi !
Contrairement à d'autres confrères, je choisis d'assister entièrement à des concerts pour en parler, pas juste à 2 chansons et écrire un résumé bidon du fond de l'espace presse !
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