Mon sac, je l’aime d’amour, c’est le plus beau de tous. Il sent bon la Guinness et le mouton, parce qu’il vient d’Irlande (de Limerick plus précisément) où j’ai été fille au pair l’été dernier. Entre deux nez à essuyer et une bagarre d’enfants très violente, j’ai réussi à aller dépenser la quasi-intégralité de ma paye pourtant maigrichonne dans les magasins du coin.
Le Sac (oui, avec une majuscule) vient de River Island, et il est très pratique grâce à sa forme carrée qui me permet de soigneusement ranger et empiler mes affaires en mode Tetris à l’intérieur. Je l’appelle aussi mon « sac de prof », parce qu’il crie INTELLIGENCE avec sa petite voix de sac sexy et parce que je fais partie de cette espèce (menacée ?) que j’appelle le professeur stagiaire : trois jours par semaine, je suis prof d’anglais en collège, et les deux jours restant, je vais en « formation » à la fac où j’ai fait de l’ennui ma religion.
Dans cette petite merveille on trouve donc (de haut en bas et de gauche à droite) :
- Un foulard rose de chez Bonobo offert il y a deux ans par ma meilleure amie (à part en pleine canicule, j’en porte presque toujours un, et quand je serai présidente il sera interdit de sortir sans foulard)
- Une bouteille d’eau parce qu’en tant que prof je parle BEAUCOUP et que j’ai donc souvent besoin de me rincer mon royal gosier. Et puis s’hydrater c’est important, et on m’a dit que la vodka ne comptait pas.
- Quelques feuilles pliées et chiffonnées accompagnées d’un Bic noir pour quand je vais à la fac (strict minimum bonjour)
- Mon petit MP3 rouge, que j’ai depuis plus de deux ans et qui marche toujours aussi bien. C’est un peu mon armure face au monde dans les transports en commun où les gens ont souvent tendance à me prendre pour leur confidente/amie/repose-tête.
- Mon premier smartphone, un Samsung S5 mini, vieux de quatre jours, recouvert de son étui rose Nabilla (dixit une « amie », jalouse de son swag girly)
- Mes lunettes de soleil vintage (qui vont bientôt regagner un tiroir pour l’hiver…) qui ont l’ÉNORME avantage d’être à ma vue (j’ai connu des taupes borgnes au regard plus perçant que le mien)
- Mon porte-monnaie, également acheté en Irlande à River Island. Je le trouve SUBLIME, et très pratique
- Un échantillon de ma collection de cartes, bancaires ou de fidélité (qui vont donc DANS mon porte-monnaie pour celles du fond)
- Mes horaires de bus & train : je n’ai pas le permis, les transports en commun sont donc un peu ma deuxième maison. Je passe beaucoup de temps à jongler avec la dextérité d’une patate entre mes divers moyens de locomotion, en attendant la commercialisation d’une licorne sans permis.
- Mon parapluie, acheté dans une petite boutique de Grenoble, qui passe en général l’automne et l’hiver dans mon sac.
Ensuite, tout le reste va dans la petite trousse rose à nœud, que j’ai acheté à Penneys (le nom irlandais de Primark). Je l’appelle ma trousse de survie, et il y a à l’intérieur…
- Un tampon (scout : toujours prêt)
- Du gel hydro alcoolique parce que je suis une psychopathe du lavage de mains et des microbes (je n’aime que les miens)
- Mes clés avec leur porte-clés tellement discret : une énorme clé bleue en plastique achetée à Pylones à Lyon.
- Des pastilles pour la gorge (#JeParleTrop)
- Une crème pour les mains à la rose de chez l’Occitane : elle sent merveilleusement bon. Je ne pourrai pas vivre sans crème pour les mains (ni sans mon chat, Jojo, à qui je dédie cet article).
- Une lime à ongles
- Un baume pour les lèvres à la fraise de chez Penneys
- Un miroir de poche trop chou avec ses fleufleurs de chez Penneys aussi (pour traquer les restes d’épinards dans mes dents)
- Des mouchoirs pour essuyer délicatement mon petit nez plein de morve lors de mes habituels rhumes hivernaux
- Des bonbons à la menthe dans une petite boîte « Keep calm and have a mint » achetée dans une boutique à touristes en Irlande (elle est beeeeeeeeeeeelle)
- Une poignée de barrettes et d’élastiques pour discipliner ma crinière de rêve. (non)
- Un « nettoie-lunettes » pour essuyer les binocles en permanence perchées sur mon nez (en même temps, les lunettes sur les orteils ça marche moins bien)
Fini ! Mon sac, mon chat et moi, on vous remercie d’avoir lu cette (disons-le franchement) palpitante description !
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