Chaque année, le 1ᵉʳ décembre marque la journée internationale de lutte contre le VIH/sida. La rédaction de Madmoizelle vous propose une sélection de 5 films à voir sur le sida.
En France, ce sont 6 000 nouvelles contaminations qui sont recensées chaque année et plus de 25 000 personnes qui ne sont pas au courant de leur séropositivité. Comme le rappellent les associations engagées sur la question, l’épidémie n’est pas finie ! Parce que la thématique reste toujours la source d’une production artistique foisonnante et passionnante, voici une sélection de films sur le sida, et des sous-thématiques tels que la sérophobie et diverses discriminations des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la vie au quotidien avec la maladie.
120 Battements par minute, de Robin Campillo
Film choc de l’année 2017, le drame du réalisateur français Robin Campillo revient sur les grandes années de mobilisation de l’association Act-Up au début des années 1990.
En suivant un groupe d’activistes engagés au sein de l’association, le film se concentre sur l’histoire d’amour entre Sean et Nathan. Au milieu des différentes actions menées par l’asso, entre les fêtes exutoires, les réunions explosives et les manifestations, le film déploie une galerie de personnages qui accompagnent le duo amoureux.
Porté par un casting cinq étoiles, Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel, Antoine Reinartz ou Felix Maritaud, 120 Battements par minute nous embarque dans l’urgence des activistes en lutte pour leur survie et leur dignité. Un film aussi flamboyant que nécessaire.
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Jean, jeune chef opérateur à succès, est séduit par l’étincelante Laura sur un casting. Alors qu’une passion se noue entre les deux, Laura apprend que Jean est séropositif et qu’elle pourrait bien également être infectée.
Nommé aux Césars en 1993, Les nuits Fauves réalise un double exploit, gagner à la fois le César du meilleur film et celui de la meilleure première œuvre (catégorie renommée meilleur premier film depuis). Exceptionnel en tout point de vue, le premier et seul film du romancier Cyril Collard se démarque par la force autobiographique du récit. Décédé trois jours avant la cérémonie de complications dû au sida, c’est le seul réalisateur à avoir reçu un césar posthume de meilleur film.
Portée par une jeune Romane Borhinger et Collard lui-même dans le premier rôle, le long-métrage réalise plus de deux millions d’entrées, preuve de la nécessité de parler d’un sujet encore tabou dans la société française au début des années 1990.
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Dallas, 1985, le cow-boy Ron Woodroof, hétéro, cocaïnomane et cliché du macho homophobe adepte du sexe tarifé, découvre sa séropositivité. Rejetant d’abord violemment le diagnostic, il se renseigne par la suite sur les traitements. L’AZT, seul médicament autorisé à cette époque, est inefficace et dangereux pour les malades. Il se lance alors dans une contrebande de médicaments au Mexique, aidée par Rayon, jeune femme transgenre et séropositive.
Ensemble, ils fondent le Dallas Buyers Club, l’un des douze clubs américains qui ont permis aux malades de se fournir en médicaments, même si l’agence américaine en charge de la gestion des médicaments cherche à les faire fermer.
Multi-oscarisé, Dallas Buyers Club retrace le parcours de personnalités réelles, dont celui de Ron Woodroof incarné par Matthew McConaughey, et signe un grand film sur l’organisation et la solidarité face à la maladie.
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Jeanne et le garçon formidable, de Jacques Martineau et Olivier Ducastel
Jeanne, jeune réceptionniste dans une entreprise, s’ennuie et collectionne les amants. Un jour, dans le métro, elle rencontre Olivier, charmant jeune homme pour qui le coup de foudre est réciproque et immédiat. Néanmoins, Olivier est malade du sida. Et il ne veut pas que Jeanne l’apprenne.
Ressortie cette année en salle, cette comédie musicale réunissant les tous jeunes Virginie Ledoyen et Mathieu Demy est l’une des œuvres phares du duo Ducastel et Martineau, binôme de cinéastes dont la filmographie est traversée par la thématique sida.
Jeanne et le garçon formidable s’inscrit dans la continuité des films aussi sublimes que tragiques sur la maladie qui rend l’amour impossible.
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Plaire, aimer et courir vite, de Christophe Honoré
À l’été 1993, Arthur, jeune étudiant à Rennes rencontre Jacques, écrivain parisien un peu plus âgé, de passage dans la ville. Alors que les deux amants se disent au revoir au petit matin, Arthur tient à tout prix à revoir Jacques. Affaibli par la maladie, celui-ci n’a plus beaucoup de temps à vivre, et évite son amant venu le voir à Paris.
Porté par le génial duo que forme Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps, ce film fait partie des meilleurs du réalisateur, tant par sa forme, tout en teintes bleutées et playlist léchée, que par son fond, une histoire d’amour délicate entre Rennes et Paris.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
4
4 décembre 2023 à 13h12
DianeSeleneHecate
Pride, c'est un très bon film. C'est pas sur les luttes contre le sida, c'est sur l'association des luttes des gays, des lesbiennes et des ouvriers mais ça se passe en 1980 donc le sida est un des sujets du film. J'avais vraiment apprécié ce film, et je ne suis pas du tout cinéphile. Dans mon souvenir, c'était "frais", assez "joyeux" malgré le sujet et de tb musiques.
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