Dans le cadre d’une grande enquête de lutte contre la pédopornographie lancée par la gendarmerie, trente-et-un hommes, soupçonnés d’avoir administré et utilisé des contenus pédopornographiques via la messagerie chiffrée Signal, ont été arrêtés mi-novembre, en France et en Europe.
Au total, plus de 200 000 fichiers ont été découverts, 40 groupes pédocriminels ont été inspectés et 49 matériels numériques ont été saisis.
Parmi les personnes arrêtées, un ancien instituteur et un pédiatre
À travers le visionnage d’images particulièrement dures, environ « 700 individus de 73 nationalités différentes » ont été identifiés par plus de 70 enquêteurs, dont 25 spécialisés en nouvelles technologies, au pôle de Cergy-Pontoise, et dans les antennes locales de Bordeaux, Lille, Versailles ou Metz d’Europol et d’Interpol, précise l’Agence France Presse.
Ainsi, dix d’entre eux ont été arrêtés en France, dix en Espagne, cinq en Hongrie, quatre en Belgique, et deux en Bulgarie. Parmi eux figurent notamment un ancien instituteur de Mayotte, un pédiatre hongrois, un animateur radio et des touristes ayant effectué des voyages en Thaïlande.
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Si la plupart sont en détention provisoire, certains sont d’ores-et-déjà poursuivis pour viols sur mineur de moins de 15 ans et corruptions de mineurs. « De nouvelles interpellations sont également prévues prochainement en Finlande, en Roumanie et en Ukraine », a déclaré auprès de l’AFP l’un des enquêteurs.
Pour rappel, en 2022, dans plus de huit cas sur dix, les demandes de retrait de contenu adressées à l’Arcom, autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ex-CSA), concernaient des contenus pédopornographiques.
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