Finis les régimes chronobiologiques, les pro-points Weight Watchers et le blanc de dinde en grande quantité pendant les phases de protéines pures ! Pour aider l’humanité à garder la ligne, des scientifiques de l’Université de Tokyo ont mis au point des lunettes bien particulières qui permettent de modifier l’apparence et l’odeur des aliments. En fait, ils ont tout bonnement amélioré scientifiquement la méthode que j’essaie d’appliquer quand j’ai envie de grignoter un truc, qu’il ne reste que du pain azyme bio chez moi et que je me convainc que c’est une énorme part de pizza avec plein de fromage dessus.
"Chouette, un kebab !"
Le principe est simple (faut le dire vite) : grâce à un système blindé en technologies informatiques avec une bonne dose de réalité augmentée, l’aliment à ingurgiter paraît plus gros qu’il ne l’est réellement, et les cobayes sont ainsi arrivés à satiété plus vite
. Les chercheurs ont également mis au point un « meta cookie » : les sujets étaient non seulement munis d’un casque, mais aussi de tubes reliés à des flacons de parfum. L’odorat ayant un impact sur le goût (fais l’expérience : toi aussi, essaie d’avaler un sandwich vite fait dans des toilettes publiques !), ils avaient donc l’impression de manger un savoureux biscuit alors que leur casse-croûte avait autant de saveur qu’un bout de carton.
Bien, alors, nous, comme on n’est pas trop trop branchées régimes, on voit pas d’autre intérêt à ces lunettes que de t’aider à ingurgiter le cassoulet en boîte premier prix que tu avales au dîner parce que c’est la fin du mois et que tu n’as pas pu te permettre d’acheter autre chose.
Sauf que s’il t’a manqué quelques piécettes pour acheter un truc bon, il y a peu de chances que tu aies pu t’offrir une de ces paire de lunettes qui coûteront probablement la peau du séant lorsqu’elles seront commercialisées – ce que l’équipe de scientifiques ne souhaite pas pour le moment.
C’est le chaton qui se mord la queue, cette histoire.
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