L’étau se resserre. Lundi 28 août se tenait une réunion de crise au sein de la Fédération espagnole de football (RFEF) suite au baiser forcé asséné par le président Luis Rubiales à une joueuse lors de la finale du Mondial féminin, tenue quelques jours plus tôt.
La RFEF appelle à la démission de Luis Rubiales
Depuis l’agression, tous les yeux étaient braqués sur la fédération qui avait, dans un premier temps, pris la défense de Luis Rubiales.
Lundi, les présidents des fédérations régionales ont donc statué pendant six heures sur l’avenir de leur président avant de publier un communiqué, relayé en partie par France Info :
« Après les récents événements et les comportements inacceptables qui ont gravement porté atteinte à l’image du football espagnol, les présidents demandent que Luis Rubiales présente immédiatement sa démission en tant que président de la RFEF. Nous demandons aux organes compétents de procéder à une restructuration organisationnelle profonde et imminente des postes stratégiques de la Fédération afin de donner naissance à une nouvelle étape de gestion du football espagnol ».
Vendredi 25 août, son président avait pourtant refusé de présenter sa démission, provoquant un tollé. La Fifa avait alors pris la décision de le suspendre pour un minimum de 90 jours, le temps que les diverses procédures enclenchées à son égard puissent avancer. Depuis, Luis Rubiales avait été lâché par les entraîneurs des sélections nationales (Jorge Vilda pour les femmes, lui aussi sur la sellette alors qu’une restructuration globale est réclamée de toutes parts, et Luis de la Fuente côté hommes).
Le parquet espagnol a par ailleurs annoncé, lundi 28 août, ouvrir une enquête préliminaire pour « agression sexuelle ».
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