L’été est propice aux heures paresseuses qu’on coule à la plage, aux mojitos à 16h et à la glande matinale devant la télé.
Si je ne suis pas encore habilitée à vous faire ingurgiter un max de mojitos à l’heure du goûter ni vous payer des vacances à Bali, je peux en tout cas vous faire découvrir mes petits bonheurs Netflix de cet été.
Et celui qui m’a immédiatement rendu accro parle d’amour, et souvent du grand.
Love on the Spectrum, une série-documentaire émouvante
À l’origine, cette série-documentaire australienne en 4 épisodes a été créée pour la chaîne ABC en 2019, avant de débarquer sur Netflix en juillet.
Dès sa sortie sur la plateforme de SVoD, la série-docu de Cian O’Clery a eu droit à de chaleureux retours critiques, aussi bien de la part des médias, comme The Guardian, que du public qui a partagé le programme en masse sur les réseaux sociaux.
Il faut dire qu’il y a de quoi voir son cœur s’emballer devant Love on the Spectrum, qui de bout en bout se fait messager des amours compliquées.
Pourquoi la série se distingue-t-elle parmi l’infinité de propositions sur le dating ? Parce que ses participants sont des personnes qui évoluent, à différents niveaux, sur le spectre autistique
.
Certains d’entre eux n’ont jamais eu d’expérience dans le domaine de l’amour, d’autres sont en couple depuis longtemps.
Ainsi, plusieurs personnages différents ont droit à leur portrait.
Les personnages de Love on the Spectrum
Il y a Michaël, un amoureux de l’amour à qui il tarde de rencontrer sa future femme. Il a tellement hâte de se marier, qu’il a déjà acheté une bague de fiançailles avant même d’avoir rencontré sa future épouse.
Il y a aussi Chloé, qui souffre de surdité partielle et qui confie, au-delà de son projet intime, avoir été régulièrement harcelée pour sa « différence » à l’école.
Mark de son côté est un homme lumineux, qui à chaque date donne son maximum pour séduire ses interlocutrices, notamment en évoquant sa passion pour la paléontologie, domaine dans lequel il excelle.
Et bien sûr, il y a encore beaucoup d’autres intervenants, dont le dessein diffère du portrait précédent. Le programme présente donc des personnages très divers, dont tous sont toutefois mus par l’envie de partager leur existence.
Love on the Spectrum, un programme épuré
Tout au long de la série, Jodi Rodgers, une spécialiste de l’encadrement des personnes du spectre autistique, les aide à mettre le doigt sur leurs qualités, leur apprend à se présenter et à se livrer à un inconnu, etc.
Le plus édifiant dans Love on the Spectrum, c’est qu’elle parvient à délivrer de l’émotion pure et brute. Ici, pas de voix-off, aucune intervention des équipes de tournage, aucune intention de réalisation, mais juste des témoignages, des récits d’amour et de déception.
La bienveillance couve d’un œil cette série, qui jamais ne tombe du côté de la complaisance, ni bien sûr de la moquerie.
Ainsi, les 4 épisodes se boivent comme du petit lait, et on en sort le cœur bien rempli.
Un beau programme à découvrir sans attendre !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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