Sur YouTube, je passe beaucoup de temps à regarder des chorégraphies de cours de danse américains, notamment celles du Millenium Dance Complex, avec des étoiles dans les yeux.
Le week-end dernier, je suis tombée sur une chorégraphie qui m’a hypnotisée.
Kyle Hanagami s’approprie Love In The Dark à merveille
Love In The Dark, c’est une chanson extraite du dernier album d’Adele, 25
. Ici, elle est réinterprétée par Leroy Sanchez. Le danseur américain, Kyle Hanagami s’est approprié la chanson avec un accessoire phare : la lumière.
Au fur et à mesure que les danseurs évoluent, ils allument et éteignent leur lampe. Pour moi, c’est ce qui donne encore plus de grâce et de poésie à la chorégraphie.
Kyle Hanagami a accompagné sa vidéo du commentaire suivant :
« Il y a quelques années, j’étais assis dans la salle des Urgences parce que j’étais très malade. Laissez-moi vous dire que les hôpitaux sont des endroits très bruyants. Mes yeux étaient fermés si fort que mon nez était plissé. Je prenais de grandes respirations, comme si j’étais à un cours de yoga.
Le médecin est entré. « Vous avez une leucémie. » Tout est devenu silencieux. J’ai lentement ouvert mes yeux, mais le monde était plongé dans le noir complet. J’aurais pu agiter ma main droite devant mon visage sans être capable de la voir.
J’étais terrifié. J’ai toujours eu peur du noir et ça, c’était vraiment la cerise sur le gâteau. J’ai eu besoin de prendre une seconde pour me rappeler : quand tout devient noir, tu es toujours capable de voir, mais si ce n’est qu’une lueur moindre.
Cette explication pose l’importance de cette chorégraphie pour lui et également pourquoi il y a tant d’émotions contenues dans ces cinq minutes de danse.
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