Quand il s’agit de faire son boulot, le marketing n’a peur de rien. Pas même de passer pour un sadique. Dernière preuve en date : en Australie, pour promouvoir le Loup de Wall Street, JCDecaux n’a pas hésité à faire virevolter 10 000$ en véritables billets de 100$ dans des abribus grâce à un système de soufflerie.
Dis comme ça, ça paraît cool
: ça voudrait dire qu’on pourrait aisément en attraper un et aller le dépenser en culottes ou le mettre de côté en prévision des périodes de vache maigre. Mais non, rien à voir : les billes volettent sous les yeux des passants entre les fines parois de l’espace publicitaire des abribus. En gros, si tu veux les attraper, les billets, tu dois briser la glace de l’abribus, ce que je te déconseillerai de faire vu qu’ils sont surveillés par des gardes.
Excuse-moi, j’ai une absence : je ne peux m’empêcher de m’imaginer attendre mon bus en retard à la fin d’un mois où j’aurais vécu au-dessus de mes moyens et j’ai un peu les boules. C’est évidemment hyper malin, comme promotion, tant ça correspond à l’esprit indécent et provocateur du film, mais j’ai un peu les boules quand même.
Heureusement pour les citoyens australiens qui pourraient se retrouver dans ce cas de figure, cette campagne ne concerne que trois abribus du pays : il leur suffit donc de marcher quelques minutes de plus pour attendre leur moyen de transport préféré et éviter ainsi de se faire l’affront d’un étalage (cohérent) de fric inaccessible.
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