« London calling to the faraway towns », appelaient les Clash en 1979. Et la réponse est apportée par le studio IFC avec London Town.
Le biopic retrace l’âge d’or des Clash, qui selon la bande-annonce, serait le seule groupe de musique qui ait réellement importé (bon, soyons relatifs). Dans les faits, Rolling Stones avait élu leur album comme le meilleur des années 80, et c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…
London Town qui n’a pas de date de sortie française pour le moment raconte comment un garçon de 14 ans bien rangé (c’est Gavroche des Misérables !) rencontre pour la première fois les Clash… qui bouleversent sa vie.
Les Clash symbolisent l’époque de rébellion, voire de résistance aux mods
de la génération précédente, et la nouvelle ère du punk. Joe Strummer, le leader du groupe, était un fervent admirateur des Sex Pistols, et il partage avec son prédécesseur une rage de vivre qui se ressent dans ses chansons, que ce soit Anarchy in the UK pour l’un ou Rock the Casbah pour l’autre.
Comment vous dire que la midinette en moi fan de Jonathan Rhys-Meyers (JRM pour les intimes) d’il y a dix ans a TELLEMENT hâte de voir ce film ? Son rôle me rappelle vraiment celui qu’il avait tenu dans Velvet Goldmine de Todd Haynes de 1998, jusqu’au perfecto. En plus, JRM n’est pas connu pour avoir tempérament d’agneau, et représente plutôt bien l’image de Joe Strummer.
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Il a déjà poussé la chansonnette plusieurs fois (plus doucement dans August Rush par exemple), alors j’ai aucun doute : il se débrouillera comme un roi derrière son micro. Épaulé par le petit Daniel Huttlestone en plus ! Le film sera musical à souhait.
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