Quelques semaines après les dénonciations de la journaliste Jenna Boulmedaïs qui a révélé que l’industrie musicale passait sous silence « les gestes déplacés et non-désirés d’Antoine Lomepal » subis par plusieurs jeunes femmes, une enquête a été ouverte contre le chanteur de 31 ans, a confirmé France Info ce jeudi 3 août.
Les faits remonteraient à 2017
Depuis 2020, Antoine Valentinelli fait l’objet d’une plainte pour viol déposée à la suite de faits qui se seraient déroulés à l’étranger, trois ans plus tôt.
Selon des informations d’Actu.fr confirmées par Le Parisien et par France Info, une « enquête préliminaire du chef de viol » a été confiée « au 3e district de la police judiciaire (DPJ) après une plainte déposée en 2020 pour des faits survenus en 2017 à l’étranger », d’après le ministère public.
Selon ces informations, les faits auraient eu lieu à New York. La plaignante était une connaissance de Lomepal, qui aurait choisi de porter plainte contre lui trois ans plus tard.
« Faire mine de ne pas savoir, c’est être complice »
Cette enquête est ouverte à quelques semaines des révélations faites par la rédactrice en chef du média indépendant Joly Môme. Le 19 juillet, Jenna Boulmedaïs a ainsi déclaré à propos des agissements de Lomepal qu’elle désigne comme étant « illégaux – voire inhumains » : « toute l’industrie musicale est au courant. » La journaliste a ajouté :
« C’est le cœur en miettes que j’entends les fans hurler ses paroles de chansons sans même savoir quel genre d’homme il est. Parlez-en, faire mine de ne pas savoir, c’est être complice, c’est accepter. Pas seulement ses actes à lui, mais tous ceux de chaque homme qui pense pouvoir exercer ses immondices impunément. »
Lomepal n’avait pas réagi à ces accusations. Pour l’heure, il ne s’est pas exprimé non plus à propos de l’enquête dont il fait désormais l’objet. Il doit participer aux Plages électroniques à Cannes ce dimanche 6 août.
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