Olivia Ruiz, j’en suis fan. Tout a commencé avec la Star Academy, que je suivais alors quotidiennement, juste pour l’entendre chanter des chansons venues d’un univers que je ne connaissais pas encore bien. Après la Star Ac’, elle a pris son envol et j’ai continué à la suivre : de Paris à La femme chocolat en passant par J’aime pas l’amour. Premier concert aussi, au fond de la salle en fan discrète mais face à la scène, quand même.
Alors, lorsque j’ai reçu l’Oiseau piment, j’étais heureuse de pouvoir ouvrir une nouvelle porte vers l’univers d’Olivia. J’étais soulagée, aussi, de voir que le sort ne m’en voulait pas d’avoir écorché ses chansons en les chantant à tue-tête dans ma voiture. Et puis c’était la première fois que j’avais un si beau livre chez moi, un petit bijou de bouquin.
Je l’ai regardé sous toutes les reliures et j’ai attendu l’instant le plus opportun pour l’ouvrir. Le bon moment, pour l’apprécier pleinement, m’imprégner de chaque image et plonger dans chaque texte en m’attachant à tous les mots, toutes les nuances. Prendre le temps de découvrir tout ce qui fait l’univers d’Olivia Ruiz.
À travers l’Oiseau Piment, elle nous ouvre son coeur, son album de famille, ses brouillons et ses cahiers d’adolescente aux couvertures recouvertes de références musicales tracées au marqueur noir. Ajoutés à cela des textes sous forme de petites nouvelles, et on en apprend plus sur sa famille, si importante, famille de sang, de coeur, d’influences, sur ses coups de coeur, son parcours, ses déceptions, ses peurs.
Elle se donne tout entière et nous touche, forcément. On se balade, on remonte le temps, on partage avec elle. Au fil des pages, le sourire vient, le rire aussi, et on se retrouve parfois avec la chair de poule sur les bras et les larmes au bout des cils.
- Retrouve l’interview vidéo d’Olivia Ruiz et la revue de Chocolat Show, son album Live.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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