Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Sony. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Loïc Nottet avait participé à l’émission The Voice en Belgique en 2015, avant de représenter le pays à l’Eurovision la même année, avec le détonnant Rhythm Inside.
C’est en 2016 que l’artiste fait véritablement la connaissance du public français en tant que participant à l’émission Danse avec les Stars.
Les téléspectateurs tombent immédiatement sous le charme du talent spectaculaire et de l’humilité du jeune homme, qui se hisse jusqu’à la victoire avec mérite.
Depuis, Loïc Nottet a mis un peu de temps avant de sortir son premier album.
S’il s’est fait attendre, c’est pour la bonne et simple raison qu’il voulait offrir quelque chose à son image. La très bonne nouvelle, c’est que cela valait vraiment le coup de patienter. Laissez-moi vous présenter Selfocracy, que vous pouvez écouter en cliquant ici.
Selfocracy est le premier album de Loïc Nottet, mais il témoigne d’une recherche profonde d’impulser une énergie impétueuse, presque rageuse, et de témoigner d’une identité musicale par le style. Bref de livrer un opus authentique et à l’image du chanteur.
C’est de la pop, mais de la pop qui sonne autrement. Elle n’est pas dans la légèreté, elle se veut plus torturée et, surtout, elle est une vraie plongée dans un univers très particulier.
Au fil de l’album, et ce dès l’introduction, on pense immédiatement au compositeur Danny Elfman. On imagine très facilement les personnages bizarres et loufoques de Tim Burton se mouvoir sur les cordes et les harmonies de Whisperers, sur le rythme lancinant de Cure.
Mais c’est un album qui laisse aussi beaucoup de place à l’expression d’une certaine candeur, enfantine, à l’image du titre Dirty.
Un morceau qui, comme le très étonnant Poison, laisse place à du hip-hop. S’il y a une vraie unité d’ambiance, il ne s’agit vraiment pas de donner à entendre les mêmes chansons !
On y déniche de la pop donc, du hip-hop, mais aussi des beats électro mêlés à des percussions, comme dans Wolves.
Certaines musiques sont très puissantes et efficaces, elles plongent dans une certaine solennité ou gargarisent d’une vigueur conquérante. Jetez donc une oreille à Mud Blood, Mirror ou Team8 pour vous en rendre compte.
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L’album aborde des thématiques qui sont chères à l’artiste, et qui sont aussi caractéristiques de la société dans laquelle nous vivons : la différence, les diktats de l’apparence, l’obsession du miroir, les travers de l’exposition — et le plus bel exemple à tout cela reste le très fort Million Eyes.
Selfocracy est un opus qui touche par sa sincérité, qui impressionne par les capacités vocales de Loïc Nottet et qui parvient à créer une atmosphère à part et captivante.
Avec cette première incursion dans l’industrie musicale, Loïc Nottet réussit à se faire une place au milieu des jeunes artistes qui ont à apporter quelque chose à la musique, par sa personnalité, son originalité et surtout par l’ardeur qu’il a à offrir.
À lire aussi : Loïc Nottet est notre rédacteur en chef d’un jour sur madmoiZelle !
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Les Commentaires
Une belle découverte à côté de laquelle je serais peut-être passée <3 Je ne m'en lasse pas !