Oyez, oyez mesdemoiZelle ! Bienvenue dans cette nouvelle rubrique, « Les 5 livres préférés de… » ; prenez un fauteuil, installez-vous confortablement au coin du feu, on est entre gens sympathiques ici. Les livres ont un pouvoir incommensurable, on ne le dira jamais assez : ils nous éduquent, nous font rêver, nous transportent, nous blessent, nous terrorisent parfois (coucou, le clown méchant), nous rassurent, nous consolent, et parfois même nous changent. Qui n’a jamais été happé-e par un bouquin, dévorant ligne après ligne, temporairement aveuglé-e par l’histoire qui se déroulait sous ses yeux ?
Alors pour rendre hommage à la littérature, « grande » comme « petite », voici une occasion de revenir sur cinq livres qui, pour une raison ou pour un autre, resteront toujours ancrés dans mon coeur.
1984, de Georges Orwell
En tant que fan du roman d’anticipation-pseudo-science-fiction-on-va-tous-crever, je ne pouvais que vous parler de 1984. Pour vous resituer, l’action se passe en Grande-Bretagne dans le Londres des années 50, en plein régime totalitaire (fortement inspiré des régimes staliniens et nazis) où Big Brother épie vos moindres faits et gestes grâce à ses télécrans super technologiques. Autant vous dire qu’on ne parle plus de liberté d’expression depuis un bail. Winston, employé au Ministère de la Vérité, doit participer à l’amnésie collective en supprimant de nombreuses archives attestant de faits peu glorieux pour le Parti. Cependant, ce « criminel de la pensée » va se permettre d’exposer ses propres idées au prix de sa dignité. C’est passionnant, ça vous fait réfléchir le soir avant de vous endormir et ça parle même d’amour.
Running Man, de Stephen King (sous le pseudonyme de Richard Bachman)
Running Man, c’est un peu l’ancêtre des Hunger Games. La scène se déroule dans une Amérique ruinée aux allures de ghetto futuriste un poil violent et légèrement pollué (les mecs sont quand même obligés de porter un filtre nasal) dont le gouvernement, appelé le Réseau, est pourri jusqu’à la moelle. Pour sauver sa fille mourante, le héros Ben Richards s’inscrit à un jeu télévisé à échelle humaine nommé La Grande Traque. L’idée générale : tenir trente jours en fuite sans se faire dénoncer par la populasse et se faire dézinguer par les Chasseurs, tout ça devant les caméras du monde entier. Le gros lot est évidemment une fortune inestimable qui sauverait sa pauvre famille. C’est plutôt violent, palpitant et terrifiant à la fois quand on sait que tout ça n’est pas impossible (cf. l’adaptation d’Hunger Games en télé-réalité par exemple…).
La Part de l’autre, d’Eric-Emmanuel Schmidt
J’ai longtemps dévoré des bouquins d’histoire et notamment tout ce qui concerne la période nazie (non non, je n’ai pas de problème). Alors quand je suis tombée sur La Part de l’autre, la magie a opéré. Le bouquin est construit sur deux biographies : la vraie, l’unique, l’historique, et la romancée, celle où Hitler ne devient pas Hitler. L’auteur lance la comparaison lors de sa candidature aux Beaux Arts de Vienne. Dans la vraie vie, « Hitler, recalé ! » (enfin, en allemand quoi). Mais que ce serait-il passé dans le cas contraire ? Eric-Emmanuel Schmidt vous le dit. Et si vous aimez l’histoire, l’art et Sigmund Freud, vous allez kiffer.
Le Parfum, histoire d’un meurtrier, de Patrick Süskind
J’imagine que vous êtes nombreux-ses à avoir vu le film de cet étrange et magnétique apprenti parfumeur, Baptiste Grenouille. Pour vous résumer les grandes lignes, ce jeune homme dénué de toute émotion ne vit que par l’odeur (déjà, on se pose des questions sur la stabilité mentale du type). Attiré particulièrement par les phéromones de jolies jeunes femmes (tant qu’à faire), Grenouille collectionne leurs parfums en les assassinant afin de créer l’essence absolue. J’ai lu le livre avant de voir l’adaptation cinématographique, et une chose m’a frappée : le livre sent ! C’est si bien écrit et si précis que toi aussi, lectrice, tu as l’impression d’humer à pleines narines toutes ces effluves plus ou moins subtiles (les descriptions de marchés à poissons en plein Paris du XVIII° siècle ne font franchement pas rêver, je vous l’accorde).
La saga Harry Potter, de J.K. Rowling
Bon voilà, ça fait peut-être un peu ado sur les bords, mais je défendrai toujours la saga Harry Potter que j’ai lue et relue depuis ma tendre adolescence (pas si lointaine en même temps). Dois-je vraiment vous dire de quoi ça parle ? L’univers fantastique du jeune sorcier est tout simplement génial : des sorts plus cool les uns que les autres, des forces du mal diaboliques et de la magie à gogo. 14 ans après le premier tome (oh boy, déjà ?!), j’ai toujours envie d’apprendre à jouer au Quidditch, d’intégrer les Serpentards (franchement, ça a plus de gueule que les autres maisons) et de lancer un Patronus en forme de loutre.
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