Hygiène de l’assassin, d’Amélie Nothomb
Il faut savoir qu’Amélie Nothomb est une auteure que j’adule par-dessus tout. Je l’ai découverte en 5ème grâce à une camarade de classe qui est aujourd’hui l’une de mes plus vieilles et meilleurs amies : c’est notre passion pour la lecture qui a forgé notre amitié !
J’ai lu tous les livres d’Amélie Nothomb ; ce que je peux dire c’est que ça se lit vite, très vite même, mais que je n’en sors jamais déçue. Elle a son univers propre, donc quand je la lis, je plonge dans l’ambiance Nothomb et j’en ressors comme on sort de l’eau, essoufflée mais rafraîchie.
J’apprécie particulièrement Hygiène de l’assassin car sa description de la nourriture y est fascinante, dégoûtante et en même temps toujours très réaliste. C’est le premier roman d’Amélie Nothomb mais il reste, à mon sens, son livre le plus abouti. Mention spéciale au nom improbable du personnage principal : Pretextat !
Le journal d’une Princesse, de Meg Cabot
Avant tout, oubliez le film avec Anne Hathaway. Je n’ai rien contre cette actrice mais cette adaptation est un saccage !
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Ensuite, oui c’est un livre pour ados que j’avais déjà honte de lire quand j’étais ado… mais qu’au final, j’ai lu plus de fois que je ne pourrais en compter (au point de pouvoir ouvrir n’importe lequel des 10 tomes, à n’importe quelle page, sans jamais être perdue).
Mia Thermopolis est une adolescente comme les autres (mais végétarienne et fan de Greenpeace), vivant à New York dans un appartement avec sa mère artiste à tendance bobo. Un jour, elle découvre que son père, qu’elle connaît très peu, est prince de Génovia, une petit principauté d’Europe, et qu’elle va devoir hériter du trône à sa mort, car suite à un cancer, il ne pourra plus avoir d’enfants… Ce qui implique de prendre des cours de princesse avec sa terrible grand-mère, Clarisse Renaldo.
Le point fort de l’histoire ? Je dirais un équilibre oxymorique (laissez-moi inventer des mots) entre des personnages improbables et le réalisme de la description de cette période trouble qu’est l’adolescence. C’est toujours un régal !
Délicieuses pourritures, de Joyce Carol Oates
Ce livre et cette auteure sont l’une des belles rencontres que j’ai faite en flânant dans les rayons de Virgin à la recherche de quelque chose à lire pour m’occuper entre deux entrées dans mon emploi du temps. Du coup, je suis arrivée en retard à mon rendez-vous car je n’ai simplement pas pu le lâcher !
Pourquoi je l’ai choisi ? D’abord à cause de son titre, qui m’a tapé dans l’œil. Ensuite, j’ai lu cette phrase : « Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires… un drame se noue » : j’ai une grande passion pour ces tabous et les auteurs qui les abordent sans détour. Et je n’ai pas été déçue !
On se prend une claque d’envergure en lisant Délicieuses pourritures : plongé-e-s dans un pensionnat de jeunes filles de la Nouvelle-Angleterre des années 70, on est pourtant loin du Sourire de Mona Lisa
. L’ambiance est plus sauvage, et méfiez-vous des personnages féminins de Joyces Carol Oates, qui ont souvent l’air en détresse au premier abord mais se révèlent au final elle très fortes, voire dangereuse. On ne peut s’empêcher de faire le rapport avec Virginie Despente si on a lu son célèbre King Kong Théorie.
Les aventures d’Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll
J’ai une sorte d’obsession pour les contes, les légendes et les histoires à lire avant de se coucher. J’ai rêvé de devenir illustratrice de livres pour enfants, j’ai lu tous les classiques du genre dans leur version originale et vu ou lu toutes les adaptations qui me sont tombées sous la main, y compris les cross-over ! Et croyez-le ou non, Alice au pays des merveilles est celui qui m’a le plus marquée (mon tatouage y faisant référence, on peut prendre cette phrase au sens littéral).
Si je devais me justifier, je parlerais du sourire du Chat de Cheshire qui m’a terrifiée dans mon enfance et qui me fascine maintenant que je suis adulte. Du Chapelier Fou, qui ne fait qu’une brève apparition mais qui marquera de nombreuses adaptations (Johnny Depp et Sebastian Stan ne diront pas le contraire). D’Alice, qui à mon sens est le personnage le plus dérangé du livre…
Et les personnages sont loin d’être le seul intérêt de ce chef-d’oeuvre ! Il y a l’univers du pays des merveilles, la satire de la société qui se cache derrière, l’humour typiquement anglais et surtout, surtout le fait que l’intrigue a été totalement improvisée dans un parc, à la demande de la jeune Alice qui voulait une histoire pleine de non-sens.
Pour moi, ce livre est LA machine à fantasmes ultimes.
Le mécompte de fées de Terry Pratchett
Je sais que Les annales du Disque-Monde ne sont plus à présenter, que l’humour mordant de maître Pratchett a déjà convaincu. Je conseille à toute personne n’y ayant jamais mis le bec de voler jusqu’au nid à livres le plus proche ! Dans l’immense invention qu’est le Disque-Monde, il y en a pour tous les goûts. Les thèmes sont variés, car cet univers est vaste et empli de personnage rocambolesques pouvant plaire à tout le monde. Mes chouchous sont la Mort (qui est un homme) et Mémé Ciredutemps !
C’est cette dernière qu’on retrouve dans Le mécompte de fées, avec ses deux acolytes, nounou Ogg et Magrat Goussedail. Et quand Terry Pratchett s’attaque au conte de fées, attachez vos ceintures : le départ pour la Louisiane se fait à coup de vaudou les enfants !
Ce livre est délicieux, drôle et ludique (amusez-vous à trouver les références et à tester les limites de vos connaissance en contes !), en plus d’être fortement conseillé si vous avez aimé Fable.
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