Le Petit Prince, d’Antoine de St Exupery
Aussi loin que remontent mes souvenirs, c’est le premier livre que je me souviens avoir lu et relu, jusqu’à le connaître par cœur. Je m’y retrouvais et en même temps j’apprenais. C’est le premier livre qui m’a réellement touchée, et je dirais même que c’est celui qui m’a le plus touchée de tous ceux que j’ai lus. Peut-être parce qu’il s’adresse à des enfants, sans les juger, sans leur dire qu’ils sont trop petits pour comprendre. Mais il s’adresse aussi aux grands enfants. En le relisant plus tard, on voit les choses différemment. Pas mieux ou moins bien, juste différemment. Il paraît simple, mais c’est aussi un bouquin très profond. « Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé », je crois que c’est ma citation préférée.
Les Fleurs du Mal, de Baudelaire
Un recueil de poèmes comme je n’en ai jamais lu. Si Le Petit Prince est mon livre de cœur préféré, celui-ci est certainement le mieux écrit qu’il m’ait été donné de lire. Baudelaire manie la langue française à la perfection. Rien n’est laissé au hasard. Sa plume, tour à tour, critique, embellit, pleure. Magistral. Il prend le lecteur à bras le corps, le considère comme son frère, son semblable, tout aussi décadent. Mon poème préféré ? L’Albatros. « Le Poète est semblable au prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l’archer / Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géant l’empêchent de marcher
»…
Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R Tolkien
Je ne sais pas s’il est utile de le présenter mais waouh ! Quelle claque ! Je l’ai lu après avoir vu les films (et je crois que j’ai bien fait parce que le début est un peu complexe avec tous les personnages, j’aurais peut-être été découragée sinon), et je trouve que cela apporte énormément aux films. On se retrouve plongé-e-s dans la Terre du Milieu, aux côtés des peuples libres qui veulent le rester. Que ce soit les paysages, les batailles, les personnages, tout est si bien décrit qu’on peut aisément s’y évader. Tous les détails, la langue si bien maniée, et même l’invention d’autres langues… Quel génie !
Le Livre du Voyage, de Bernard Werber
Une heure de voyage, littéralement. J’ai été transportée d’un bout à l’autre du livre. Je crois que quand on a de l’imagination, on s’envole loin, très loin, et on a du mal à redescendre. On part à la recherche de soi, guidé par un Bernard au meilleur de sa forme. C’est le premier livre que j’ai lu de cet auteur, et c’est une très bonne entrée en matière.
La Grammaire est une chanson douce, d’Erik Orsenna
Celui là aussi, je l’ai lu enfant. J’avais eu beaucoup de mal à le lire, d’ailleurs. Ma mère me l’avait offert alors que j’étais encore trop petite pour le comprendre vraiment. En le relisant par la suite, j’en ai compris le sens qui, comme pour Le Petit Prince, est bien plus profond qu’il n’y paraît. Et maintenant que je veux être orthophoniste, je ne peux m’empêcher de le relire avec nostalgie, avec la dédicace de ma mère : « Deviens une championne en grammaire ! ». Je me demande si, quelque part, ce livre n’a pas influencé mes choix futurs. Quoi qu’il en soit, je le recommande aux amoureu-x-ses du français, il apporte une vision différente sur notre langue.
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