Les Misérables, de Victor Hugo
C’est le roman de mon enfance. En fait, quand on me demande mon livre préféré (étant donné le nombre de livres que je lis, impossible de répondre !), c’est celui-ci qui me vient généralement à l’esprit.
Quand j’étais petite, il y avait un dessin animé par AB Productions (oui je sais, la comparaison fait mal !) ; c’est comme ça que j’ai connu l’histoire des Misérables et que j’ai lu quelques années plus tard le livre de Hugo. Mes prénoms préférés pour des filles étaient Eponine et Azelma (les petites Thénardier), c’est dire ! Et Fantine est restée jusqu’à aujourd’hui l’un des personnages qui m’a le plus marquée dans la littérature.
Si cette histoire et ses personnages m’ont tant marquée, je crois que c’est parce que ce livre m’a éveillée à certaines grandes questions humanistes et philosophiques.
Passagère du silence, de Fabienne Verdier
Mon livre de chevet durant mes années fac. C’est le témoignage de Fabienne Verdier, partie apprendre la calligraphie en plein coeur de la Chine, dans la région du Sichuan exactement, dans les années 80.
Elle a 20 ans, se retrouve dans un pays fermé, très marqué par la Révolution culturelle et les années Mao, et elle ne parle pas un mot de chinois. Elle raconte l’apprentissage de cette langue, la ténacité au quotidien, et la rencontre avec son maître de calligraphie qui lui dit « je te préviens, si tu veux apprendre avec moi, t’en as pour 20 ans »…
Avec ce livre, elle nous fait partager son expérience hors du commun, on voyage avec elle et on ressort de la lecture (un peu) grandi-e nous aussi.
L’amant, de Marguerite Duras
Je l’ai étudié au lycée. J’ai découvert une écriture, un style, une sensualité et un érotisme troublant. Je n’ai pas lâché le livre jusqu’à la fin. Par la suite j’ai lu d’autres livres de Marguerite Duras, mais je n’ai jamais retrouvé ce qu’il y a dans L’Amant, quelque chose d’indéfinissable, de beau et désespéré à la fois.
Ces enfants qui ne viennent pas d’une autre planète : Les autistes, d’Howard Buten
C’est un essai écrit à partir d’expériences vécues par l’auteur au cours de son travail avec des enfants autistes. Bien loin des écrits théoriques et psy, Howard Buten (qui a écrit d’autres très bons livres sur le sujet) décrit comme personne ce qu’est l’autisme.
Je crois que ce livre a été écrit pour des enfants en premier lieu. Mais au final, il peut être lu par tout le monde. Il y a une tendresse et une simplicité dans l’écriture qui s’adresse à tous. Ayant moi-même travaillé avec des enfants autistes, je retrouvais exactement les situations et les questionnements que j’avais eus. J’ai adoré ce livre !
Le café de l’Excelsior, de Philippe Claudel
Je ne crois pas avoir déjà autant pleuré en lisant un bouquin ! C’est l’histoire d’un petit garçon qui grandit dans le bistrot de son grand-père. Le garçon, devenu adulte, raconte ses souvenirs avant qu’il ne soit emmené par les services sociaux qui jugent l’environnement du bistrot mauvais pour un enfant.
On voit tout à travers les yeux du petit. Les détails anodins qui marquent une vie entière, les paroles et les gestes tendres qu’on n’oublie jamais… Une centaine de pages de pure nostalgie. Simplement beau.
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Les Commentaires
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