S’il y a des sagas qui sont pour moi cultissimes, comme Harry Potter de J. K. Rowling ou, dans un autre genre, Les Chroniques de Mackayla Lane de Karen Marie Moning, ou même Hunger Games, je tenais à vous présenter 5 de mes livres préférés parce que sans contestation possible, il faut en parler !
La Page Blanche, de Pénélope Bagieu et Boulet
J’ai mis bien longtemps à découvrir ce titre, parce que j’attendais sa sortie en poche pour la petite bourse que je suis. Fan de Pénélope et de son blog depuis des années, ma bibliothèque compte toutes ses publications, un peu moins connaisseuse en ce qui concerne Boulet, j’ai pris depuis grand plaisir à le suivre : cet album m’a émue, conquise, touchée.
On retrouve les illustrations qu’on aime, pour une histoire profonde sur l’identité, qui soulève pas mal de questions, nous met face à nous-même et nous laisse un message d’espoir final. C’est réfléchi et accessible à tous. À lire !
Perfect Chemistry, de Simone Elkeles
J’ai tendance à être un cœur de midinette. Les romans doudous, j’adore (oui, je dois admettre que j’ai aimé Twilight niveau saga cœur grenadine). Aujourd’hui, la France connaît et approuve les histoires tendres de Simone Elkeles mais ça n’a pas toujours été le cas. Remontons en 2010 où elle n’était encore qu’une auteure seulement accessible à ceux qui lisent en anglais. C’est en me promenant sur les blogs anglophones que j’ai vu cette couverture et lu un petit résumé pour lequel j’ai craqué.
Au lycée de Fairview tout le monde sait que les South Siders (ceux qui habitent au sud de la ville) et les North Siders (ceux qui habitent au nord) ne sont pas vraiment compatibles. Alors quand la chef des pom pom girls Brittany Ellis et le dangereux membre des Latino Blood Alex Fuentes deviennent par la force des choses partenaires de labo en cours de chimie, le résultat promet d’être explosif. Mais aucun des deux n’était préparé à la plus surprenante réaction chimique de toutes… L’amour…
On parle d’une histoire d’amour entre des gens que tout oppose, on parle des préjugés, on parle de racisme, on parle de classes sociales, on parle de gangs, on parle d’handicap et de la mort aussi.
Simone Elkeles, dans une intrigue assez facile aux ficelles classiques, réussit pourtant à nous embarquer sur une écriture douce dans une histoire plus complexe qu’il n’y paraît, avec des personnages principaux très travaillés, auxquelles on s’attache, et qu’on suit avec intensité.
C’est doux, ça colle aux doigts, ça met des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux, mais surtout ça fait vibrer dans le bon comme le mauvais.
Les autres tomes sont aussi romantiques, mais un peu moins aboutis dans le contexte !
Les Larmes rouges, tome 1 : Réminiscences, de Georgia Caldera
« Le temps n’est rien, il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Encore une découverte sur le Net, publié d’abord chez le Chat Noir, petite maison indépendante spécialisée dans la littérature de l’imaginaire.
J’y ai d’abord découvert le trailer, les illustrations, puis je me suis lancée, après une charmante rencontre avec l’auteure; dans ce beau pavé. Et je n’ai rien pu lâcher. C’est énorme ! Intense. Envoûtant. Complexe. Et très riche, très travaillé, très détaillé. Parfois lourd, oppressant, violent et pourtant fascinant. On ne va pas se mentir : on a déjà lu les mêmes ficelles dans bien d’autres romans du genre, on sent ce qui va arriver, rien de nouveau sous les Tropiques mais ça tient la route et nous tient en haleine.
Lauréat du prix Merlin en 2012, le roman a été réédité chez J’ai Lu en Septembre 2013 et il mérite d’obtenir ses lettres de noblesse. Avec impatience, j’attends le deuxième tome.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BBrXTIDRFns
Côté Face, d’Anne Denier
« Te séduire, t’emmener, te torturer, te violer et t’assassiner »
D’abord auto-publié, puis finalement repris par une petite maison d’édition, ce livre est ce que j’appelle un coup de cœur, une surprise totale mais vraiment euphorisante. C’est bien simple, j’ai tout aimé : les intrigues qui s’imbriquent entre elles, la typographie, les choix narratifs, les questions qui reviennent encore et encore et encore sans obtenir de réponses… Cette chute qui nous entraîne vers le fond. Ces personnages qui nous révulsent et ceux dont on tombe amoureux. C’est une histoire qui ne plaira peut-être pas à tout le monde mais elle ne laissera personne indifférent.
« J’étais en retard et si cela n’avait pas été le cas, jamais je n’aurais pris ce tram et jamais je ne l’aurais rencontré. J’avais une vie. »
Il était une fois, de Benjamin Lacombe
Je vais faire court : je suis comme une petite fille devant un pop-up, et celui-là je l’aime d’amour. C’est joli. C’est magique. Ça s’ouvre, se dévoile, se détaille et ça m’entraîne, les yeux plein d’étoiles !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Pour l'avant dernier (Côté face), je crois qu'il est très difficile à résumer sans spoiler à mort et Ame ne s'est pas lancé dans l'exercice périlleux de parler de ce que raconte ce livre.
Grosso-modo c'est une histoire de vie antérieur et de psychopathe, le tout dans une ambiance malsaine et avec une structure narrative particulière.