Pour continuer dans la vague de réadaptation des classiques Disney, voici qu’une nouvelle version du Livre de la Jungle est sortie en salles hier.
Alors si l’idée vous fait frissonner, eh bien, allez le voir pour vous faire votre propre avis ; personnellement, j’ai été agréablement surprise.
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Des animaux plus vrais que nature
En sortant de la séance, je n’ai voulu qu’une chose : plonger dans la fourrure d’un loup géant. Elle avait l’air si douuuuce. Et tellement bien faite ! Tous les poils de son pelage se distinguaient les uns des autres.
Puis les yeux brillants ! Et les gueules qui bougeaient avec une synchronisation folle par rapport aux mots. Et leurs pattes trop mignonnes. Et leurs dents si tranchantes ! Des loups un peu plus grands que la réalité, mais qu’importe…
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En tout cas, quand Favreau parle de nouvelles technologies, je veux bien le croire. Le résultat est magnifique. Après, la 3D est complètement intégrée au film mais ne fournit pas de valeur ajoutée nécessairement, et même si Jon Favreau vous le conseille dans ce format, je dirais qu’il n’y a pas de révolution à ce niveau.
Un Indien dans la jungle
Quand j’ai vu L’Odyssée de Pi, j’avais trouvé la création du tigre déjà pas mal du tout, mais là, pour Shere Khan, on est tout simplement à un autre niveau. C’est incroyable comme ses muscles et sa façon de se mouvoir font réalistes, et mis à part le fait qu’il parle, il pourrait sortir d’une émission de National Geographic !
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Le petit Mowgli est un vrai trésor, il chouine parfois, il s’amuse souvent, cherche de la reconnaissance tout le temps. Mais surtout, il a l’air d’avoir la niaque, prêt à se battre pour ceux qu’il aime, et l’acteur Neel Sethi gère la fougère dans son jeu, aussi naturel que rafraîchissant.
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Une version à mi-chemin entre le livre et le dessin animé Disney
Des scènes comiques mélangées à une aventure épique moins gentillette que dans le dessin animé original, voilà ce qu’est ce nouveau Livre de la Jungle. Il aura eu le mérite de faire des références à son grand frère en insérant deux chansons cultes, dont Il en faut peu pour être heureux.
En même temps, le live-action tire beaucoup du livre de Rudyard Kipling dans le ton plus pédagogique, noir et moral que la version plus bon enfant de Disney.
Jon Favreau (Iron Man, Chef) réalise ici un long-métrage en utilisant des nouvelles technologies avec lesquelles il s’amuse vraiment. Le cinéaste insiste sur la qualité de son équipe technique qui, effectivement, réussit un bel exploit.
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À noter quand même qu’en 2018, un autre Livre de la Jungle verra le jour avec un cast tout aussi alléchant (Cate Blanchett, Christian Bale, Benedict Cumberbatch, Andy Serkis, etc.). Réalisé par Andy Serkis, il se concentrera sur les origines des personnages et promet d’être encore plus sombre que celui qui vient de sortir.
Allez jeter un œil à ce nouveau film qui pourrait bien vous surprendre !
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Les Commentaires
Je l'ai trouvé joli mais sans âme. Il manquait quelque chose. Je saurais pas dire quoi, mais ça m'a paru brouillon et vide.