Live now
Live now
Masquer
pexels-polina-kovaleva-my-body-my-choice-IVG
Société

L’IVG en téléconsultation est maintenue : vous pouvez avorter chez vous après une consultation à distance

La crise sanitaire et la pandémie de Covid-19 auront bien eu un impact sur l’accès à l’IVG. Il sera désormais possible d’y avoir recours grâce à une téléconsultation.

Les associations féministes l’avaient réclamé avec force en septembre 2021 : et si la possibilité d’accéder à une IVG médicamenteuse par téléconsultation était prolongée durablement ?

Mise en place pendant le confinement en 2020, cette mesure visait à faciliter à l’accès à l’IVG pendant la crise sanitaire. Le délai de l’avortement médicamenteux à domicile avait été rallongé, passant de 5 à 7 semaines de grossesse, soit de 7 à 9 semaines d’aménorrhée.

Un décret pour améliorer l’accès à l’IVG

Un décret a été publié ce samedi 19 février et va permettre aux personnes désirant avorter d’être reçues en téléconsultation par un médecin ou une sage-femme et de pouvoir retirer leur prescription dans une pharmacie proche de chez elles.

chiffres-ivg-teleconsultation
Source : The Conversation

Une option supplémentaire afin que le recours à l’IVG se fasse dans les meilleures conditions possibles. Certains, à l’instar de ce médecin, regrettent cependant que l’hôpital ne soit pas inclus dans cette amélioration de l’accès à l’avortement :

D’autres interrogations demeurent sur l’information ou le manque d’informations autour de l’avortement médicamenteux et de son déroulement, une expérience parfois très douloureuse, intense et impressionnante, comme en témoignait par exemple récemment l’activiste féministe Marie Coquille-Chambel sur Twitter.

Ce décret est publié alors que la proposition de loi portée par la députée Albane Gaillot sera examinée en dernière lecture ce mercredi 23 février et pourrait permettre un allongement à 14 semaines du délai pour recourir à une IVG.

À lire aussi : Allongement du délai d’IVG, suppression de la clause de conscience, extension des compétences des sages-femmes : enfin une loi à 360° sur l’accès à l’avortement

Crédit photo : Polina Kovalev via Pexels


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

3
Avatar de Althea Vestrit
21 février 2022 à 20h02
Althea Vestrit
Je trouve ça chouette tout de même. Alors il ne faut pas que ce soit la norme et que du coup on n'ait plus accès à la voie "classique", mais d'avoir cette option là en plus c'est juste merveilleux.
Je pense aux personnes souffrant de dépression (ou troubles du genre), pour qui l'acte même de prendre son pc > chercher un praticien > téléphoner > se rendre physiquement à l'endroit relève déjà d'un immense effort mental / immense effort psychique / demande énormément de ressources. Aux personnes isolées (je l'ai été), qui n'ont pas de moyen de transport, habitent dans un lieu où y'a pas vraiment de bus, mal désservi et qui n'ont pas beaucoup de moyens. Voir pas de moyens tout court ! Aux personnes indépendantes ou aux personnes qui ont un métier prenant qui ne permet juste pas, à cause des horaires, d'appeler pour un rdv, car iels commencent avant l'heure des appels ou terminent tard (et y'en a beaucoup!). Aux personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elles "discrètement" car famille pesante/malaisante, conjoint.e violent et où c'est + facile de sortir 1x rapidement chercher la pilule abortive que sortir 2 ou 3x (médecin, puis pharma, puis puis puis). (oui c'est malheureux, mais pas si rare.. et faut composer avec)
Contenu spoiler caché.
0
Voir les 3 commentaires

Plus de contenus Société

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

La société s'écrit au féminin