Honte, famine et mycose géante !
Vous en avez forcément une dans votre entourage. Peut-être même que vous êtes celle de votre entourage. Si c’est le cas, alors comme dirait ma copine Alexia, je vous souhaite une bonne diarrhée.
Image tirée du film « Some Like It Hot »
Juste après Georges W. Bush et un certain présentateur sur TF1, la fille qui ne peut pas rester seule est dans mon top 3 des personnes nocives à la société. Outre le fait qu’elle véhicule une image déplorable de la femme – oui parfaitement, DEPLORABLE – la fille qui ne peut pas rester seule est surtout pénible à supporter au quotidien.
Célibataire depuis une semaine, la FQNPPRS devient dépressive. Elle commence à traîner ses savates avec ses petits yeux mouillés de cocker dans les lieux propices aux rencontres (piscine municipale, rétrospective de « Freaks » à la médiathèque, PMU) et se lamente régulièrement de n’avoir personne. Vous pouvez repérer une FQNPPRS gràce à ces phrase-types, prononcées surtout le soir consécutivement à la baisse de sérotonine :
- « je me sens seule »
- « personne ne m’aime »
- « les mecs, c’est tous des connards »
Vous remarquerez alors que vous n’avez rien d’autre à lui répondre que :
- « mais non tu n’es pas seule, on est là nous »
- « mais si, on t’aime nous »
- « hannnn, alors là c’est CLAIR ! »
Triste vie que celle-ci, au bout de la 2ème copine qui ne pouvait pas rester seule, je me suis rendue compte que s’il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, on m’avait poussé dans les ronces et les fils barbelés, et ça, c’est moche. Car la FQNPPRS en deviendrait presque désagréable au bout d’un certain nombre de temps passé célibataire. Elle devient aigrie, envieuse et blasée, elle s’accroche à n’importe quoi comme une moule à son rocher et c’est alors que le cercle vicieux prend tout son sens, je vous ai fait un schéma pour que vous compreniez bien l’ampleur du problème :
Tout est évidemment question d’ego : la FQNPPRS vit dans l’illusion qu’elle ne peut exister socialement qu’en étant en couple, et ainsi ne se lasse jamais de chercher un homme. Peu importe si le garçon s’en bat l’œil d’elle, au contraire c’est mieux puisqu’ainsi elle pourra vous saoûler avec ses problèmes affectifs dont vous-même vous vous en battez l’œil. Peu importe si elle n’est pas amoureuse, la FQNPPRS sait très bien se convaincre du contraire. Enfin, peu importe si tout le monde lui dit que sortir avec ce mec-là, c’est un peu aussi inutile que le Nivéa Pearl censé rendre nos aisselles magnifiques, elle vous répondra que « vous ne pouvez pas comprendre » avant d’afficher son statut « it’s complicated » sur facebook.
Et le pompon, c’est quand vous vous êtes seule et qu’elle vous lance un regard bavant de compassion, la main sur l’épaule et la bouche en forme de cul de poule, lâchant un typique « t’en fais pas, tu finiras par trouver quelqu’un ».
La prochaine fois je vous raconterai comment les filles qui ne sortent qu’avec des débiles me font grave pré-menstruer, particulièrement quand elles se décrivent comme ayant « une grosse personnalité ».
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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