L’Ile Sans Sourire fait partie de ces bd dont le dessin est tellement sublime qu’on a un peu peur d’être déçue par une histoire qui ne serait pas à la hauteur. Mais dès les premières pages, tout doute s’évanouit, l’histoire est aussi belle que le dessin et l’Ile Sans Sourire est une histoire pleine d’optimisme, d’amour et de poésie. A dévorer un soir de pluie pellotonnée dans un plaid. Et ça tombe bien, les soirs de pluies ne manquent pas ces temps-ci.
La petite rêveuse et le vieux grincheux
Milander Dean est géologue et pas très souriant. Lorsqu’il débarque sur l’île nommpée Yulkukany, il tombe nez-à-nez avec une pétillante blondinette nommée Elianor, qui va se prendre d’affection pour Milander. Mais entre un homme qui rumine son passé et une petite fille qui vit das un monde imaginaire, le courant peut-il passer ? Lui n’aura de cesse de la ramener à la réalité, elle tentera de lui ouvrir les yeux sur la magie de ce monde. Jusqu’à ce soir qui les obligera à changer tous les deux…
La fable de l’île aux baleiniers
Sur fond de récits marins, l’Ile Sans Sourire raconte notre histoire à tous, ces moments de la vie où les blessures qui font grandir trop vite pourraient détruire notre âme d’enfant. Tout en poésie et en finesse, Enrique Fernandez nous ouvre les portes de son univers fabuleux. Sombre, fantastique et sublime. Servie par un dessin absolument somptueux, cette histoire nous emmène loin, sur l’île aux baleiniers, et nous donne envie de croire, pour toujours, aux contes de fées…
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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