On vous a longuement parlé du missionnaire, une position sexuelle trop souvent considérée comme « ennuyeuse » qu’on voulait réhabiliter.
Aujourd’hui, je fais la lumière sur ma petite préférée à moi, une position somme toute très courante aussi : la levrette. Sweet, sweet levrette.
La levrette, position sexuelle préférée de ma part animale
Dans beaucoup de langues, la levrette a un nom faisant référence aux animaux. Car c’est ainsi que la plupart des mammifères font du sexe : avec le mâle derrière la femelle, laquelle est plus ou moins d’accord.
La levrette, c’est la femelle du lévrier ; en anglais, elle se dit doggystyle, et en italien a pecorina, qui comme Wikipédia nous l’indique signifie « comme les brebis » !
Bon, perso, j’aime pas trop être comparée à une brebis. Mais c’est vrai que la levrette a, selon mon expérience, un côté instinctif, pas forcément bestial au sens violent du terme mais très peu réfléchi.
Là où le missionnaire a pour moi un côté romantique, les yeux dans les yeux, avec les bisous sur les épaules et tout, en levrette je m’accroche au drap et je me laisse porter.
La levrette, position sexuelle de feignasse ?
Je ne résiste pas à l’envie de vous partager cette phrase 100% authentique prononcée par une copine particulièrement flemmarde :
« Ma position préférée, c’est la levrette parce que je peux rouler une clope et regarder la télé en même temps. »
Et y en a qui croient que le romantisme est mort.
J’avoue, en levrette, quand on est en-dessous, on peut choisir (avec son/sa partenaire bien sûr) de ne rien foutre. De se cambrer et d’encaisser de joyeux coups de reins.
C’est vachement agréable, surtout quand on est un peu dans une dynamique de domination/soumission. Mais ce n’est pas un passage obligé !
Comment participer à une levrette quand on est à quatre pattes ?
Non, être à quatre pattes pendant une levrette ne veut pas dire s’abandonner lascivement au pelvis de l’autre, on peut aussi participer joyeusement !
On peut faire rebondir son bouli, faire des mouvements de va-et-vient horizontaux, exprimer son plaisir… et on est pas obligé•e de garder les deux mains sur le matelas.
Je ne vous fais pas de dessin : en passant par en-dessous, on a accès à bien des zones sensibles. (GENRE LES COUCOUGNETTES OUI VOILÀ.) (ET LE CLITORIS) (MAGIE MAGIE !)
La levrette, une position sexuelle humiliante ?
Je parlais plus haut de domination et de soumission. Dans l’imaginaire collectif, la levrette, encore liée à cette image « bestiale », est souvent vue comme humiliante pour qui la reçoit.
Comme si se mettre à quatre pattes était un déclencheur de honte, une négation de sa propre humanité.
Mais la levrette n’est humiliante que si on la rend humiliante !
La levrette peut être tendre, avec un doux massage en bas du dos, des bisous dans la nuque, des caresses un peu partout. Elle peut être lente et sensuelle, sans brutalité ni puissants coups de reins.
Elle peut se finir allongé•es l’un sur l’autre, les cheveux en vrac et le souffle court… avec probablement quelques prouts de torse à cause de la sueur. Soyons honnêtes.
En bref, la levrette, ça en jette. Qu’elle soit claquée ou câline. Non aux clichés, oui aux reins cambrés !
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