Voilà un an déjà que cette saleté de virus a fait son apparition dans nos vies, causant une crise sanitaire qui a drastiquement modifié les secteurs de la mode, du cinéma, de la restauration, mais aussi (et de façon moins dramatique) de la beauté.
Les Françaises se maquillent beaucoup moins qu’avant la pandémie
Il se trouve qu’avec le télétravail, les confinements, la fin des soirées en club, la fermeture de nombreux commerces et lieux de vie, eh bien… les occasions de se maquiller sont beaucoup moins fréquentes ! D’après une enquête IFOP, les ventes de maquillage sont en chute libre : les Françaises semblent de plus en plus adeptes du « no make up ».
Un changement drastique qui fait écho aux besoins de cocooning des sondées, qui préfèrent dorénavant prendre soin de leur peau en profondeur plutôt que d’utiliser du make up. C’est en tout cas ce que révèlent les résultats de l’enquête : le nombre de Françaises se maquillant quotidiennement est aujourd’hui deux fois plus faible (21%) que ce que l’IFOP pouvait observer trois ans auparavant (42% en 2017).
Depuis que le port du masque a été imposé en France, 54% des femmes sondées mettent moins de rouge à lèvres qu’avant la pandémie ; 27% n’en portent plus du tout. Et ce constat s’applique également au fond de teint
dont l’utilisation est beaucoup moins fréquente qu’il y a un an.
Et le budget beauté des Françaises, alors ?
Le secteur de la beauté observe, certes, une baisse drastique de la vente de make up… mais le soin, de son côté, trouve son public ! Confinement oblige, les Françaises passent davantage de temps à la maison, ce qui leur permet de se consacrer de petits moments self-care.
Et ce temps passé à prendre soin de la peau ne concerne d’ailleurs pas seulement les femmes puisque les hommes aussi s’y mettent ! En tout, 46% des personnes sondées (hommes et femmes donc) appliquent de la crème plus souvent.
Mais cette hausse ne suffit pas à remonter le budget beauté moyen en France, qui est passé de 43€ par mois à 35€ cette année. Une diminution de 8€ qui suffit à ébranler toute une industrie.
Vers la fin du maquillage obligatoire ?
D’après l’IFOP, « une majorité de jeunes se positionnent en faveur d’une évolution de la législation en adéquation avec les valeurs émancipatrices gravitant autour de la tendance du no make up ». Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement ?
Eh bien, selon le site Jurifiable, il est encore possible qu’un employeur ou une employeuse exige qu’une salariée soit maquillée si cette notion est stipulée dans son contrat de travail… Une mesure obsolète qui indigne 53% des moins de 30 ans : ils et elles souhaitent mettre en place une loi interdisant aux entreprises d’imposer à leurs salariées le port de rouge à lèvres, de fond de teint ou d’eyeliner.
La pandémie aura peut-être eu ça de bon, au moins : elle pourrait devenir la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et mène à un réel changement du regard que la société porte sur le maquillage, ou plutôt sur celles qui n’en portent pas.
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Les Commentaires
Je me maquille de temps en temps, j’aime bien ça. Je regarde des vidéos de maquillage, je me tiens un peu au courant des nouveautés. Ca me fait kiffer de mettre des couleurs sur mon visage mais je n’ai aucun souci à sortir sans l’immense majorité du temps. Zéro pression avec ça, ni dans mon entourage ni au travail.
Par contre, oui, si je vois personne je le fais pas. Parce que bah, ca coûte cher, ca prend du temps et c’est une contrainte, il ne faut pas se frotter les yeux par ex.
J’ai pas forcément envie de m’embêter à gérer tout ça si personne ne le voit (vu que moi je le vois pas, a moins de me regarder dans un miroir). J’ai envie de pouvoir parader quoi, quand je le fais. Oui, du coup c’est lié au regard des autres mais je vois pas pourquoi ça veut dire que je le fais POUR les autres.