L’étude révèle par ailleurs une hausse des violences sexuelles sur mineur.
Une augmentation des violences sexuelles
Après une année 2020 marquée par la lutte contre le Covid-19, les chiffres de l’année 2021 poursuivent la même progression du nombre de victimes signalées depuis 2016, avec une hausse particulièrement notée concernant les violences sexuelles (+ 26 %).
Au total, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 64 300 victimes de violences intrafamiliales non conjugales, dont 47 900 pour des violences physiques (+ 13 %) et 16 400 pour des violences sexuelles.
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4 victimes sur 5 sont mineures
Dans près de la moitié des cas, les faits subis sont bien antérieurs à l’année d’enregistrement. L’étude révèle ainsi que le délai moyen de plainte atteint 7 ans pour les violences intrafamiliales sexuelles.
Les chiffres montrent également que, toutes violences confondues, 80 % des victimes étaient mineures au moment des faits (96 % pour les violences sexuelles et 75 % pour les violences physiques) et plus de la moitié, 59 %, sont des femmes (79% pour violences sexuelles et 52% pour violences physiques).
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Des chiffres qui ne reflètent pas la réalité
Ces résultats ne sont pourtant pas représentatifs et ils sous-estiment l’ampleur de ces violences. En effet, comme le soulignait en 2020 l’enquête de victimation Genese, seul un tiers des victimes majeures de violences intrafamiliales non conjugales ont déclaré les faits subis à la police ou la gendarmerie. Si la libération de la parole a permis à certaines victimes de se déclarer, le chemin est encore très long.
Le ministère de l’Intérieur note enfin qu’en 2021, 38 100 personnes ont été mises en cause pour des violences physiques au sein de la sphère familiale non conjugale et 11 000 pour des violences sexuelles dans le même cadre. Sans surprise, les trois quarts sont des hommes (70 % pour les violences physiques et 94 % pour les violences sexuelles).
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