— Cet article a été publié dans le cadre d’un partenariat avec Universal. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Sofia Coppola revient après une petite parenthèse Netflix (A Very Murray Christmas) au grand écran. Elle choisit d’adapter cette fois-ci Les Proies de Thomas Cullinan.
Un choix qui peut sembler étonnant puisque le livre a déjà une première version ciné avec Clint Eastwood. Mais Sofia Coppola est tout simplement tombée dessus et a voulu livrer le point de vue féminin de l’histoire plutôt que masculin à l’instar du film précédent.
Et tant mieux, car la réalisatrice signe ici une œuvre sombre et captivante qui ne laissera pas le public indifférent. madmoiZelle est fière partenaire des Proies qui sortira en salles le 23 août prochain avec un casting cinq étoiles.
Les Proies, un thriller historique à la signature Coppola
Bienvenue pendant la guerre de Sécession en Caroline du Sud. Les Yankees et les Confédérés sont toujours opposés mais la bataille touche à sa fin.
Avec Les Proies, Sofia Coppola revient dans un style un peu plus classique que ce qu’elle a pu montrer dans The Bling Ring (pas seulement en terme d’époque).
Le rythme est plus lent, les décors sont languissants et le grain de l’image donne un style vintage.
Avant de réaliser le film, plusieurs personnes de l’entourage de Sofia Coppola lui avaient parlé de transposer l’époque du théâtre des Proies, mais la réalisatrice aimait l’idée de garder la guerre de Sécession.
Une atmosphère étouffante dans Les Proies au service du thriller
Le caporal McBurney (Colin Farrell) est trouvé par la jeune Amy dans les bois. Blessé, il est ramené à la pension pour jeunes filles de Miss Martha qui est resté ouvert pendant les hostilités. C’est là que les choses se compliquent… Sa présence va déséquilibrer le quotidien fragile de ses occupantes.
L’atmosphère oppressante du film ajoute une petite touche de thriller à ce qui aurait pu être un simple drame historique.
Tout d’abord prêt à contempler les paysages d’une Caroline esseulée, le spectateur découvre peu à peu la couleur verte de la jalousie. Très rapidement, il se retrouve dans un huis clos où le camp des « gentils » n’est pas très évident à identifier…
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Le regard des femmes sur un homme perturbateur
Tour à tour séductrices puis cibles, les héroïnes des Proies tombent sous le joug du soldat blessé qui vient perturber leur quotidien.
Les actrices sont toutes géniales dans leur rôle. Elle Fanning a grandi devant la caméra de Coppola, de même que Kirsten Dunst.
Le film rappelle même Virgin Suicides, par son groupe de femmes aux robes virginales.
Une rivalité entre les personnages de Kirsten Dunst et Nicole Kidman naît rapidement, mais elles ne regardent pas au bon endroit. Eh oui, les avances d’Elle Fanning ne laissent pas le Caporal de marbre…
En tout cas, la jalousie s’installe dans ce groupe de femmes qui semblait soudé de prime abord. Et le piège est en train de se refermer sur elles…
Un petit big up à Oona Laurence que vous avez pu voir dans Bad Moms et que vous retrouverez dans le deuxième volet de la comédie. Je suis toujours bluffée par les enfants qui jouent particulièrement bien, et elle en fait clairement partie.
Sinon, j’ai beaucoup aimé lorsque toute l’équipe avait participé à la vidéo d’Emma Howard qui lip dubbait avec ses camarades (tout le monde y passe, avec un mouvement de tête de Colin Farrell magique) sur la chanson de The Schuyler Sisters pour la bonne cause.
Les Proies sort en salles le 23 août et il y a fort à parier que ce dernier Sofia Coppola ne s’oubliera pas de sitôt.
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