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Les plus beaux souvenirs de vacances de la rédac

Les vacances scolaires ont commencé, mais vu qu’on est adultes maintenant, on n’est plus concernées. Mais on a voulu se remémorer avec vous nos plus beaux souvenirs de vacances, de quand on était enfants.

Elle était belle, l’époque où on avait deux longs mois de congés. Les grandes vacances, celles qui sentaient le soleil et les glaces à l’eau, la lavande et le sable chaud. Celles qui étaient pleines d’insouciance, de Picsou Magazine, de verres de grenadine et de maillots à fleurs.

Par nostalgie, on s’est toutes (ou presque) remémorées notre meilleur souvenir, celui qui nous a marqué, et on a voulu le partager avec vous. Un bout de notre enfance qui vous rappellera peut-être la vôtre.

Aïda, la trappiste des colonies de vacances

« Quand j’étais petite, ma mère travaillait souvent en tant que directrice de colonies de vacances l’été. Elle m’embarquait avec elle aux quatre coins de la France et j’avais droit à la full expérience : dortoirs, cantine et autres cours de poney.

L’année de mes 6 ans, je me suis retrouvée dans la forêt pour un camp à thème « trappeurs », et moi qui rêvais de devenir Castor Junior, j’ai été servie. J’ai dormi dans une grande tente entourée de copines, on m’a fait fabriquer une toque avec une queue de raton laveur au bout (je l’ai encore et elle me dégoute) et le soir, on faisait griller des chamallows sur un feu, sous les étoiles.

J’avais l’impression de vivre dans un Disney. Si on omet la boom du dernier soir et la danse de la clémentine (vous vous souvenez de cette danse de l’enfer où il faut faire tenir un agrume entre votre front et celui de quelqu’un d’autre en dansant un slow ? À 6 ans ? C’était quoi le problème des adultes à cette époque ?!), je garde un souvenir très doux de ces moments ! »

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Aïda, quand on lui a demandé de danser avec une clémentine sur le front, allégorie – Crédits : La Famille Adams

Mathis, l’adolescent volant

« J’ai 14 ans, des boutons du haut du front à la pointe des orteils, mais surtout le reste d’une péritonite un peu vénère. Il fait 483 degrés et toute ma famille s’installe tranquillement dans ce gîte qui deviendra en quelques jours mon cauchemar. Je sors de deux mois d’hospitalisation (je vous promets que c’est un bon souvenir), juste à temps pour profiter de l’été.

Mes parents ont invité des amis et leurs enfants à partager la location avec nous et gaiement, ils enchaînent baignades, randonnées, badminton, bronzette… Moi ? Je les regarde du haut du balcon. Avec la cicatrice de mon appendicite que je ne peux ni exposer au soleil, ni tremper dans l’eau chlorée de la piscine, je dévore des livres pour ne pas rester sur ma faim.

Mes parents organisent alors un guet-apens digne des plus mauvais téléfilms d’été et m’invitent à avoir ma propre activité : une séance de parapente. Me voilà donc, tremblotant, le sex appeal d’une taupe déshydratée, prêt à rejouer les plus belles séquences d’Intouchables. Sauf que Ludovico Einaudi ne joue pas « Fly » en boucle (je vous avais dit que c’était un bon souvenir).

Pas de vertige, mais une sacrée dose d’adrénaline, avec la certitude que mon bonheur compte pour mes parents et le sentiment d’avoir trouvé mon bon profil : à 50 mètres de distance, on ne voit plus les boutons. »

Audrey, la nouvelle Hermione Granger

« Petite, j’avais la chance de partir chaque année en vacances à la mer avec mes parents et mes sœurs. Notre destination habituelle était dans les Landes et j’ai toujours adoré aller dans cette région, avec les dunes au bord de l’océan, les vagues, les grands pins, le bruit des cigales.

Mais un été, mes parents ont décidé de changer de coin et de nous emmener… en Ardèche. Sur le trajet, j’ai compris qu’il n’y aurait pas la mer. Ma déception fut immense (je suis presque sûre que j’ai pleuré). Une fois arrivée sur place, à ma grande surprise, j’ai découvert un domaine très cosy et entouré de forêt.

Il y avait une grande piscine avec des toboggans, mais je n’ai jamais été très à l’aise dans l’eau donc je me demandais comment j’allais m’amuser. Et puis mes parents nous ont proposé de nous inscrire à des ateliers organisés par le domaine. Il y avait pleins d’activités pour les enfants, et j’ai fini par choisir un stage de magie.

En tant que fan d’Harry Potter, j’étais tellement contente ! Chaque matin, je rejoignais les autres enfants (je me souviens d’ailleurs que j’étais la seule fille) pour apprendre à faire des tours de magie : faire disparaître un mouchoir, deviner une carte, faire apparaître des pièces… Et le soir, je montrais fièrement à ma famille ce que j’avais appris en organisant des mini-spectacles ! C’était génial, et finalement, j’ai passé les meilleures vacances de mon enfance. Elles n’ont duré qu’une semaine, mais j’en parle encore à mes parents, 15 ans après. »

Manon, la Robin des Bois des montagnes

« J’étais en vacances à la montagne, parce que mes parents voulaient fuir la chaleur des plages. On avait loué un petit chalet dans une station déserte, et j’ai passé deux semaines à faire du tir à l’arc, de la randonnée, des balades à poneys et de la luge d’été, avec toute une petite bande de copains que je m’étais faite sur place. Je ne voyais mes parents que pour les repas du matin et du soir, et je passais tout le reste du temps avec des enfants de mon âge, à faire mille activités.

Gros coup de cœur pour le tir à l’arc, qui me donnait l’impression d’être la fille la plus bad-ass de la montagne. Réussir à atteindre une cible était mon nouvel objectif de vie, et franchement, dans mon souvenir qui est sûrement totalement biaisé, j’étais plutôt douée.

Ces vacances sont le souvenir le plus doux qui me reste en mémoire, plus de 25 ans après (oui bon, tout le monde n’est pas jeune ici, ok ?) »

Marie-Stéphanie, les débuts de l’indépendance

« Chaque été avec mes parents et mes frères, nous avions pour habitude de partir plusieurs semaines sur les bords du Lac Léman, plus précisément à Thonon-les-Bains, dont ma mère est originaire.

Mes parents louaient une nouvelle maison chaque année, et c’était à chaque fois une nouvelle découverte. En général, ces locations ne possédaient pas de piscine, nous obligeant, pour nous rafraîchir des chaleurs, à nous délocaliser quotidiennement, nous et tout notre bazar, sur une plage de galets, non loin d’un camping où nous avions noué quelques amitiés.

Une année, estimant probablement que mon frère et moi étions suffisamment responsables (tout est relatif !) mes parents nous ont autorisé à passer deux jours et une nuit, seuls, dans ce camping.

Nous avions environ 10 et 13 ans, et c’était l’une des premières fois où j’expérimentais “l’indépendance”. Ces deux jours m’ont paru une éternité : nous nous sommes faits un groupe d’amis, nous couchions et nous levions à l’heure que nous avions choisie et mangions ce qui nous faisait plaisir, tout cela, quasi les pieds dans l’eau. Cela ne semble pas grand-chose, mais c’est l’un des plus beaux souvenirs que j’ai gardé de ces étés. »

Barbara, la fille du soleil du sud

« Étant donné que mes parents travaillaient beaucoup, je passais le plus clair de mes vacances d’été (et le reste du temps d’ailleurs) dans la maison familiale de mes grands-parents paternels qui se situe dans une petite ville à côté de Marseille.

Le matin, je me réveillais et descendais toujours dans la cuisine pour surprendre ma grand-mère en train de cuisiner de bons petits plats italiens (oui, c’était une sorte de rituel), je l’aidais un peu et elle m’apprenait comment réaliser de superbes cannelloni (entre autres).

J’accueillais mon grand-père revenant du travail, je dessinais, je flânais dans le jardin, faisais la sieste, un peu de musique avec mon oncle et passais du temps à barboter dans la piscine, à refaire le monde avec eux jusqu’à ce que nos doigts fripés nous montrent qu’il était temps de sortir de l’eau.

Ce sont des souvenirs simples, mais ils ont forgé mon tempérament très famille et mon attachement à mes origines. Encore aujourd’hui, je ne rate jamais une occasion de passer un maximum de temps avec eux dans mon sud natal, ou ailleurs. »

À lire aussi : Vous êtes bientôt en vacances au bord de la mer ? Cette initiative peut vous intéresser

Maya, l’innocence de l’enfance

« J’étais une petite chose mignonne de 5 ans, on était dans un bus bondé à Alger. Pendant le trajet, on a aperçu une mosquée majestueuse qui se dressait devant nous, alors j’ai crié : « Maman, regarde comme c’est beau ! C’est la maison de Chirac ?! » »

Et vous, quel est votre plus doux souvenir de vacances ?

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Les Commentaires

1
Avatar de Guerriere-75
10 juillet 2022 à 11h07
Guerriere-75
Trop bien j adore tellement les souvenirs de vacances quand ont n était enfant
1
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